LIMOGES CSP : l’offre de l'investisseur Lionel Peluhet sera déposée le 3 mai

Les dirigeants du Limoges CSP et certains potentiels investisseurs se sont réunis ce mardi 30 avril pour étudier les possibilités de sauver le club. Le temps est compté, car le CSP doit présenter aux instances du basket français, des comptes « dans le vert » dans 15 jours. Lionel Peluhet semble être la piste la plus solide à l’heure qu’il est, mais que va faire Céline Forte ?

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C’est tard ce mardi soir, aux alentours de 2 heures du matin, que cette réunion en petit comité s’est achevée. Lionel Peluhet, considéré comme numéro 2 du groupe Intermarché et propriétaire de la grande surface de Glandon, est plus que jamais prêt à investir son argent personnel dans le club limougeaud. C’est ce qu’il a confirmé à la propriétaire du CSP, Céline Forte.

Venu seul, son offre d’investissement sera déposée chez les conseils de Céline Forte vendredi 3 mai, dans deux jours. Elle y découvrira alors le détail de ce que propose Lionel Peluhet.

Lionel Peluhet a présenté sa vision des choses. Cela a été constructif.

Didier Jamot

président du Limoges CSP

Et le président du club, présent à la réunion, d’ajouter : « On est constructifs chez les Mousquetaires », faisant référence à son passé de directeur d’Intermarché, et à son soutien à peine voilé, à « l’option Peluhet ». C’est aussi la voie que les collectivités locales appuient, la Ville de Limoges et le conseil département de la Haute-Vienne, qui avaient suspendu leurs subventions au club, et lancé un ultimatum quant à l’ouverture du capital, n’ayant toujours aucune nouvelle de Céline Forte, d’après Le Populaire du Centre.

L'investisseur "national" absent

Autour de la table, ce mardi soir, il y avait également un représentant du « fond régional », c’est-à-dire un représentant du groupe d’acteurs locaux prêts à investir dans le club et dont il était question dans le communiqué de Céline Forte du 4 mars dernier. "Nous travaillons depuis plusieurs mois maintenant afin d’attirer de nouveaux investisseurs, déterminés à propulser notre équipe vers de nouveaux sommets. Ce que je peux vous garantir, à ce jour, c’est que ce nouvel actionnaire national accompagné par un groupe d'acteurs locaux entreront non seulement au capital de manière significative, mais apporteront également un soutien financier durable sous la forme d’un partenariat chaque saison » écrivait alors la « patronne » du CSP. Depuis l’identité de ces investisseurs reste méconnue.

Si un représentant du « fond régional » était bien présent hier soir, marquant ainsi la possibilité de faire une proposition d’investissement, nulle trace du fameux actionnaire national.

La piste évoquée par Céline Forte depuis maintenant quasiment deux mois semble donc ne pas être, à l’heure qu’il est, en mesure de présenter un dossier ficelé, contrairement à Lionel Peluhet.

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Le temps est compté

Mais tout est possible, et si ces investisseurs mystérieux font une proposition dans les jours qui viennent, la propriétaire du club limougeaud aura alors toutes les cartes en main ce vendredi, quand elle prendra connaissance de la proposition du cadre d’Intermarché.

Si Lionel Peluhet n’a pas imposé de date butoir pour l’acceptation de son offre, les jours sont cependant comptés pour l’avenir du CSP.

Les jours à venir vont être compliqués à vivre.

Didier Jamot

président du Limoges CSP

En effet, Céline Forte n’a plus beaucoup de temps devant elle : le club doit présenter la preuve de l’arrivée de fonds sur son compte à la DNCCG, le gendarme financier de la ligue nationale de basket, au plus tard le 15 mai prochain. Les jours fériés et le grand pont de l’Ascension la semaine prochaine compliquent la donne pour la propriétaire du club.

Les adversaires montent au créneau

La pression monte donc d’un cran et les regards extérieurs y contribuent à leur manière : après le président du club de Blois, c’est au tour de celui de la Chorale de Roanne de réclamer publiquement des explications sur la situation financière de son adversaire. Son équipe fortement menacée de rétrogradation, Emmanuel Brochot s’est exprimé en début de semaine au sujet de Limoges dans les colonnes du Progrès.

Si la Chorale de Roanne était dans la même situation financière que Limoges depuis plusieurs exercices, que se serait-il passé ? Plus l’équité sportive sera forte, plus la Ligue sera forte. Si la DNCCG accepte la situation, ce sera un sketch.

Emmanuel Borchot, président de la Chorale de Roanne

via Le Progrès

Au sujet d’une possible rétrogradation du club limougeaud, Didier Jamot, le président du CSP, s’est une fois de plus voulu rassurant : « Le club sera dans le vert le 15 mai, donc on pourra se faire engager (en Betclic Elite, ndlr) ». Le président du Limoges CSP pratique peut-être la méthode Coué, à moins qu’il ne fonde, lui aussi, ses espoirs en l’offre de Lionel Peluhet.

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