Ce 113e Clasico, entre le CSP et Pau-Orthez ne sera pas, ce samedi 1er avril, le plus clinquant de l’histoire, entre des Limougeauds 9e et des Palois derniers du classement. Mais il y a bien sûr la fierté qui demeure et surtout, pour les hommes de Massimo Cancellieri, l’obligation de gagner pour croire encore aux play-offs.
Une semaine d’ascenseur émotionnel pour le CSP et ses supporters.
Débutée le 26 mars avec une superbe et inattendue victoire contre le leader monégasque, poursuivie par une défaite évitable à Dijon le 28 (« Je ne la digère pas. On avait cette victoire bien notre poing, fermé, mais en 5mn, elle s’est transformée en un glaçon qui a entièrement fondu ! » confiait Massimo Cancellieri ce vendredi 31 mars, à l’issue de l’entrainement), et s’achèvera demain, 1er avril, avec le Clasico.
Le 113e Clasico !
Un Clasico à l’importance toujours aussi grande, d’autant que les Béarnais s’étaient imposés chez eux à l’aller, et grandement, 81 à 62 (même s’ils sont toujours derrière au nombre des victoires, 57 à 54 et un nul…).
Mais cette rencontre n’aura pas le lustre qu’elle a pu avoir parfois dans le passé, entre un CSP seulement neuvième et des Palois bons derniers !
N'empêche, c'est un duel face à Pau, et tous les joueurs, Wilfried Yeguete en tête (lui qui est passé un temps chez "l'ennemi", et qui a débuté en carrière sous les ordres d'Éric Bartecheky) le savent : pas besoin de se motiver pour ce genre de rencontre, sympa à jouer certes mais qu'il faut impérativement gagner.
Et cela d'autant plus qu'à neuf matchs de la fin de saison, Limoges pourrait quasiment faire une croix sur les play-offs en cas de revers.
Mais Massimo Cancellieri prévient : attention aux Palois !
"Ils sont derniers mais ce n'est pas vraiment mérité. Il y a beaucoup de matchs qu'ils auraient pu gagner, et où il leur a seulement manqué d'un peu de chance, de réussite. Et puis c'est dangereux ces équipes au pied du mur…"
Le transalpin espère donc que les Palois ne lui joueront pas un mauvais tour, même s'il souhaite au final leur maintien : "Demain on gagne, et après ils se sauvent. Quand même, ça serait terrible une saison sans Clasico, ça n'aurait pas la même saveur !"
Réponse ce samedi à Beaublanc, à partir de 20h.