Ce mardi 26 janvier 2021, 500 personnes ont défilé dans les rues de la capitale haut-viennoise pour exprimer leur colère et leur désespoir.

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"On veut retourner à la fac" s’exclament les étudiants en parcourant les rues de Limoges. Des pancartes brandies dévoilent des slogans dont le #Etudiants Fantômes.

On est les étudiants oubliés. On est les seuls à ne pas pouvoir aller en cours alors qu’on n’est pas forcément plus nombreux que les lycéens ou collégiens.

Le message est clair : les étudiants veulent vite revenir sur les bancs de l'université.

 

Ils demandent plus de cours en présentiel et les moyens de le faire en respectant les gestes barrières. Car, le taux de décrochage ne cesse d’augmenter et ces jeunes se disent « usés », « démotivés ». Partis de la faculté de droit, ils défilent un cercueil sur les bras en symbole de leur détresse que Camille Thurmes, présidente du bureau des élèves de la filière STAPS côtoie quotidiennement.

Je reçois des appels presque tous les jours, des étudiants qui pleurent, qui me disent Camille je ne peux plus, je décroche, je ne vois plus personne, je n’arrive plus à suivre les cours. On ne voit plus notre avenir.

Les enseignants les rejoignent plus tard devant le rectorat. Après l’annonce de la fermeture de 20 classes en Haute-Vienne(contre treize ouvertures), les professeurs dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et la gestion de la crise sanitaire du Ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

Nous contestons sa politique éducative avec les réformes qu’il met en place, la manière dont il gère la crise sanitaire, le budget de l’éducation nationale qui nous prépare une rentrée 2021 avec de nouvelles dégradations.

Parmi les manifestants, les assistants d’éducation ou surveillants et les accompagnants d’élèves handicapés (AESH) se sont joints au mouvement pour dénoncer des conditions de travail de plus en plus précaires et difficiles.

 

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