Limoges : une trentaine de bâtiments à remettre en état

Bâtiments délabrés, façades dégradées ou parties communes insalubres. La ville de Limoges doit parfois prendre des arrêtés lorsqu’un propriétaire n’agit pas ou quand il n’y en a plus. Lorsqu’il est présent, le propriétaire peut se faire aider.

L’effondrement d’immeubles à Marseille et à Charleville-Mézières interroge l’état des logements limousins. A Limoges, plusieurs bâtiments dont les façades sont délabrées ou les logements parfois inoccupés ont été identifiés.

Pour l’heure, selon la mairie, 32 bâtiments font l’objet d’un péril ordinaire sans présenter de risques majeurs pour les habitants. La ville de Limoges cible des îlots et intervient en accord avec les propriétaires. La loi exige que ceux-ci interviennent (voir encadré).

Toujours d'après la municipalité, la majorité de ces bâtiments est traité par un accord à l’amiable avec les propriétaires. Deux bâtiments sont concernés par un arrêté pour péril imminent car ils présentent un risque pour les passants. Un seul bâtiment a été déclaré en insalubrité et soumis à un arrêté, pour ses parties communes dégradées.

L’arrêté permet de lutter contre les risques car il exige des travaux. Il n’indique pas de risque immédiat sinon on prendrait un arrêté de péril, explique Benjamin Gouttefangeas, responsable du service habitat à la ville de Limoges


L’acquéreur d’un bâtiment peut se faire accompagner par la ville pour des conseils sur les travaux ou une aide sur le montage de dossier pour débloquer des subventions à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) notamment.

Les communes ne peuvent pas tout faire. Il y a aussi une responsabilité des propriétaires […]. Ils doivent aussi nous faire appel car des aides existent. La commune peut intervenir pour réhabiliter le patrimoine comme le ravalement de façade, indique Catherine Mauguien-Sicard (LR), adjointe en charge du logement à la mairie de Limoges.


Pour d’importants travaux de réhabilitation d’un logement « indigne ou très dégradé », précise l'ANAH, son aide peut s’élever à 35 % du montant totale des travaux (hors taxe) dans la limite de 28 000 euros du logement. Même pourcentage pour les mises en sécurité ou en salubrité mais dans la limite de 21 000 euros par logement.
 

 
Ce que dit la loi
Le propriétaire d’un logement insalubre ou en état de péril risque un an d’emprisonnement et une amende de 50 000 euros lorsqu’il ne réalise pas les travaux indiqués par l’arrêté d’insalubrité ou de péril.
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