Score calamiteux aux européennes, démission de Laurent Wauquiez, rien ne va plus chez Les Républicains. Quelles conséquences la restructuration du parti peut-elle avoir à Limoges, ville-symbole de la reconquête de la droite lors des dernières municipales ? 
 

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Avis de tempête chez Les Républicains. Après la lourde défaite de la liste LR aux élections européennes qui a obtenu 8,48% des voix, le pire score de la droite à ce scrutin, le branle-bas de combat a commencé.

Acte 1 : une semaine après cet échec historique, le président du parti Laurent Wauquiez annonce sa démission. Une décision saluée par le président des Républicains en Haute-Vienne Guillaume Guérin, qui figurait en 17ème position sur la liste LR aux européennes.


 



Acte 2: l'intérim à la tête du parti est assuré par le vice-président Jean Léonetti et une nouvelle élection devrait avoir lieu dans les 65 jours au plus tard après l'ouverture de la vacance selon les statuts du parti. Mardi 4 juin sur France 2, Jean Léonetti précise qu'"au mois de septembre-octobre, on a la possibilité de mettre sur la table les idées et de choisir une nouvelle direction". 
 

Pour Guillaume Guérin, président des Républicains en Haute-Vienne, à les écouter [les partis RN et LREM], la droite est morte et ces grandes formations politiques passent leur temps à vouloir ici ou là, récupérer tel ou tel élu, donc si la droite est morte, pourquoi passer son temps à vouloir nous récupérer ? La vérité c'est que l'appareil politique LR, l'outil, est sans doute en grande difficulté mais l'idéologie de droite reste présente dans ce pays.



Ce même mardi 4 juin, Gérard Larcher, président LR du Sénat, a réuni plusieurs hiérarques de la droite et du centre pour initier un "chantier de reconstruction", dans un hôtel parisien.

"Nous allons nous réunir pour travailler sur les conditions d'une large alliance de la droite et du centre pour les municipales", a déclaré Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France à son arrivée dans cet hôtel


Acte 3 : les municipales en ligne de mire


"J'en profite pour dire que j'ai trouvé scandaleux et honteux le chantage, les intimidations dont le gouvernement a fait preuve ces derniers jours vis-à-vis des maires" a aussi déclaré à l'AFP Valérie Pécresse, faisant notamment allusion aux déclarations de Gilles Boyer, eurodéputé proche d'Edouard Philippe
 


Quelle conséquences cet imbroglio aura-t-il à Limoges ? Pour le maire sortant Emile-Roger Lombertie, élu sous l'étiquette LR en 2014 et qui était sur scène le 2 mai 2019 aux côté de Laurent Wauquiez en meeting à Limoges, le message semble avoir été bien reçu. 

Si pour l'heure aucun plan n'est officiellement annoncé concernant les élections municipales de 2020, Emile-Roger Lombertie explique qu'il pourrait présenter une liste sans étiquette et ouverte pour éviter un effet domino après les européennes. Il dit d'ailleurs "travailler efficacement avec les députés de La République en Marche". 

J'espère que nous ne serons pas dans une guerre fratricide mais bien dans une interrogation positive et dans une démarche constructive pour le territoire nous a-t-il déclaré. 


Le feuilleton des municipales ne fait que commencer... 

 
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