"La justice va très lentement" : quatre ans après l'explosion dans leur rue, ces habitants toujours dans l'impasse

Le 18 janvier 2020, les habitants de la rue de la Souterraine à Limoges se sont réveillés en sursaut. Une maison avait explosé à la suite d'une explosion au gaz, faisant un mort. Des dégâts importants avaient été causés dans tout le voisinage. Mais aujourd'hui, où en est-on de cette affaire ? L'instruction est toujours en cours et les habitants concernés sont désabusés.

Sur place, les stigmates de l'explosion sont encore visibles. L'accès à la maison du septuagénaire décédé sur place est toujours interdit dans cette rue de la Souterraine en plein centre-ville de Limoges. Quatre ans après le drame, cette journée du 18 janvier restera gravée à jamais dans la mémoire des Limougeauds. Un événement qui a occasionné de nombreux dégâts et la mort du propriétaire au numéro 18.

Où en est l'enquête ?

La sidération règne sur la place, les habitants nous ont confié attendre des réponses, ils ne comprennent toujours pas les causes de cette explosion au gaz. GRDF, que nous avons sollicité, se refuse à tout commentaire et invoque le secret de l’instruction.

À ce stade, il ne reste plus que la juge d’instruction pour faire avancer ce dossier, qui, malheureusement, risque encore de traîner des années.

Quatre ans après ? Rien n'a bougé, il suffit de regarder. Aucune information, les choses ne changent pas.

Muriel

Habitante du quartier

La justice va très lentement. On n'est au courant de rien. On aimerait, ne serait-ce que la démolition de ces maisons, plutôt que de voir des matelas qui pendouillent comme ça.

Pascal

Habitant du quartier

La question, c’est qui a fait sauter ? Est-ce que ce sont les époux (de la maison qui a explosé) ou GRDF ? On ne sait pas si les expertises depuis quatre ans n'ont rien donné puisqu'on est au courant de rien. Mais on sait que ça va encore durer, ce triste spectacle.

Alain

Habitant en face de la maison qui a explosé

Quel avenir pour les maisons et leurs habitants ?

Pour rappel, cinq maisons avaient été définitivement condamnées, bonnes à être rasées. L’adjoint au maire chargé du domaine public nous a affirmé, par téléphone, que la ville suit régulièrement tous les riverains impactés. Les destructions sont toujours au programme, mais il faut attendre que la justice tranche. Expertises et contre-expertises : la bataille des assurances est toujours en cours.

Deux analyses complémentaires sont demandées, dont une par l'une des parties civiles. L’aboutissement de ce type de dossier est habituellement très long. Les riverains, qui ont subi des dégâts, sont plutôt résignés.

 

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