Le soixantième salon de l'Agriculture ouvre ses portes ce samedi 24 février à Paris. Cette année, chaque département du Limousin aura le droit à son stand. En plus de l'agriculture, la Haute-Vienne souhaite mettre en avant toute l'attractivité du territoire et ses savoir-faire.
Tout le savoir-faire haut-viennois sur un stand de trente mètres carrés. C'est le défi que s'est lancé le département pour cette nouvelle édition du salon de l'Agriculture. C'est la première fois que ce stand voit le jour et les acteurs du territoire souhaitent rassembler et faire découvrir ce qui fait l'identité du département aux visiteurs et futurs touristes.
"L'idée a germé, il y a deux ans, de réaliser ce stand spécial Haute-Vienne avec les artisans, les différents savoir-faire... On est fier de présenter la diversité de notre département, explique Jean-Claude Leblois, président du Conseil départemental de la Haute-Vienne.
"Le salon de l'Agriculture est dédié essentiellement à l'élevage, on peut décliner nos talents sur d'autres domaines, qui sont en rapport avec l'élevage, comme le cuir. Tout ça donne naissance à une histoire de notre département", poursuit-il.
On ne veut pas en faire un simple stand d'exposition. Le stand, dans son apparence, doit être l'image de notre département.
Jean-Claude LebloisPrésident du Conseil départemental de la Haute-Vienne
Des produits made in Haute-Vienne
La maquette du stand a été réalisée par des étudiants de La Souterraine, puis fabriquée par des artisans locaux pour être à l'image de la Haute-Vienne. Il sera composé d'une partie brasserie locale, d'un coin boutique et de comptoirs où les artisans proposeront des ateliers sur le cuir, la porcelaine, ou encore la laine. Les produits du terroir auront également la part belle lors de ces dix jours d'exposition.
Grégory Rosenblat, gérant des ateliers Arquié, est ravi de pouvoir mettre en avant la porcelaine limougeaude.
La fabrication porcelaine fait aussi partie des richesses du territoire.
Grégory Rosenblatgérant des ateliers Arquié
"Au Salon de l'agriculture, on présente différents produits, différentes matières premières qui servent à cuisiner. Les bonnes recettes, on les met dans des bons plats et c'est légitime de présenter des bons contenants en porcelaine, des assiettes, des verres. Peut-être qu'il y aura des grands chefs qui vont circuler dans nos allées et s'intéresser à nos différents savoir-faire", espère-t-il.