Le feu est enfin au vert pour la réouverture de la traversée de Limoges via l'autoroute 20. La préfète de la Haute-Vienne l'a annoncé en fin d'après-midi. Le trafic reprendra progressivement sur l'A20 à partir de ce mardi 5 juillet à 18 heures.
C'est la fin des trajets à rallonge, des kilomètres en plus et du temps perdu dans les déviations et les bouchons.
Ce mardi 5 juillet 2022, Fabienne Balussou, préfète de la Haute-Vienne a annoncé la réouverture de l'A20 à partir de 18 heures, l'ouverture totale est prévue pour 21 heures.
Une réouverture qui se fera progressivement bien entendu.
La préfecture attendait des documents quant à la prise au vent de la passerelle pour s'assurer de la sécurité des automobilistes. Des documents reçus ce matin à 9h30. Le feu est donc enfin vert.
La décision a été prise très rapidement par rapport à la procédure habituelle, l'impératif était la sécurité évidemment, mais également une réouverture pour le premier week-end de grands départs.
Le directeur de la DIRCO (Direction des Routes du Centre-Ouest), confirme qu'il a dû mobiliser un maximum d'agents pour pouvoir rouvrir à temps et que tous ont fait leur maximum.
En revanche la passerelle est toujours penchée et les travaux restent suspendus. Pour l'instant, les seules informations qui filtrent sur le chantier, font état d'une situation stable et sécurisée. Mais on ne connaît pas les dommages subis par le pont. La passerelle pèse 700 tonnes et chaque jour 70 000 véhicules empruntent cette portion d'autoroute.
Dans un communiqué, la préfecture précise que "la passerelle demeure sous surveillance automatique avec un contrôle visuel périodique tous les 15 jours, les résultats de ces contrôles sont communiqués à la DIRCO qui en assure le suivi."
C'est Limoges Métropole qui doit désormais décider de la suite du chantier. C'est également la communauté urbaine qui est en charge de rechercher les responsabilités liées à l'incident. Ce mardi soir, dans un communiqué de l'agglomération, on apprend que « le président Guillaume Guérin est déterminé à engager les procédures à l’encontre des responsables de cet incident qui a terni l’image de notre territoire et compliqué le quotidien de ses habitants». Le document affirme par ailleurs que l'incident survenu est "dû à l’erreur humaine d’une entreprise prestataire".