L'objectif principal de ces manifestations est de réclamer des hausses de salaire. En ce jeudi matin, le 27 janvier, cet événement semble mobilisateur à Limoges comme dans beaucoup d'autres villes en France.
Près de 1000 personnes défilent à Limoges ce matin selon nos journalistes sur place. Le mot d'ordre, défendre le pouvoir d'achat. Tous les syndicats sont présents bien-sûr mais aussi beaucoup de citoyens qui semblent avoir accumuler un certain ras-le-bol.
Un défilé pour demander des hausses de salaire face à l'inflation galopante. Ce jeudi 27 janvier, la rue se fait entendre à quelques semaines de l'élection présidentielle.
Les personnels de l'Education nationale sont très représentés dans ce défilé. Ils réclament de meilleurs conditions de travail et des augmentations de salaire. Ils sont enseignants, AESH ou AED.
On est payé en dessous du seuil de pauvreté. A peine 600 euros par mois pour 20 heures par semaine. On réclame plus d'heures et un meilleur salaire et qu'on soit reconnu par l'Education nationale car on est qu'en CDD, on n'est pas reconnu du tout.
Virginie Crançon, AESH école René Blanchot, FSU
Selon elle, l'Education nationale ne souhaite pas titulariser les AESH.
Les AESH sont les accompagnants des élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires.
A Guéret en Creuse, ce mouvement de contestation est assez bien suivi également. Syndicats, AESH, cheminots, salariés du privés et du public défendent leur pouvoi d'achat main dans la main.
Le 5 octobre dernier, partout en France, une journée de mobilisation avait rassemblé plus de 85 000 personnes selon le ministère, plus de 160 000 personnes selon les syndicats. Aujourd'hui, la participation pourrait être plus importante car la colère gronde depuis des semaines face aux hausses de prix considérables de l'essence, de l'électricité, de l'énergie en général.