Présidentielle 2022 : PS et LR partagent leur déception en Limousin

2,8% en Haute-Vienne pour la candidate du Parti Socialiste Anne Hidalgo, 4,7% pour celle des Républicains Valérie Pécresse… Les deux principales formations politiques de la région subissent un important revers attribué par leurs leaders au "vote utile".

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La déception : c’est le mot qui revient le plus au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle dans les propos de Gulsen Yildirim et Frédérique Meunier.

Local contre national

Pour la première secrétaire fédérale du PS en Haute-Vienne interrogée ce midi sur France 3 Limousin, "Il faut analyser ces résultats, se remettre en question (…), réfléchir sur pourquoi au niveau local le Parti Socialiste résiste, et pourquoi au niveau national le message que nous portons n’arrive pas à être entendu."

Selon la député de Corrèze, également présente sur notre antenne à la mi-journée, "les sondages ont influencé la décision des gens qui sont partis sur l’idée du vote utile. Ça a faussé tous les résultats."

"Vidés par les deux bouts"

Le vote utile, c’est le principal ingrédient qui, selon les élus locaux du PS et de LR, a fait chuter leurs championnes respectives.

Guillaume Guérin, chef de file Les Républicains en Haute-Vienne, l’analysait hier soir à son QG de façon imagée : "Vote utile d’une partie de notre électorat au profit de Macron, et vote utile d’une partie de notre électorat qui est beaucoup plus à droite au profit de Marine Le Pen. On s’est fait vider par les deux bouts."

Jean-Claude Leblois, président socialiste du conseil départemental de Haute-Vienne, partage cette analyse et la regrette dans un communiqué de presse : "Dans la dernière ligne droite, le candidat de le France insoumise aura provoqué une légère dynamique de vote utile, mais ceci ne fait pas un rassemblement."

Et maintenant ?

Des deux côtés, les structures nationales des partis vont devoir adopter une stratégie pour l’avenir. 

Chez Les Républicains, la difficulté à court terme est financière avec un appel aux dons lancé par Valérie Pécresse. Au QG de son parti hier soir, l’ancien député Jean-Pierre Audy essayait tout de même de regarder vers les législatives : "A défaut de présider la République, nous devons faire une offre pour la gouverner."

Au Parti Socialiste, on attend notamment le positionnement de l’ancien président François Hollande en vue d’une éventuelle recomposition. Mais Gulsen Yldirim ne semble pas sereine : "On est à un moment où on aura besoin de tout le monde pour reconstruire cette force politique qui est une nécessité (…). Le risque, c’est qu’en l’absence d’une alternative, on se retrouve face au mur. Dans 15 jours, moi j’ai des inquiétudes."

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