Des citoyens limousins lancent un appel à participer à une opération escargot le 17 novembre, pour protester contre la hausse du prix des carburants. Mais la question de la récupération politique du mouvement commence à se poser.
Le 17 novembre prochain sera une journée noire pour la circulation. Plus de 350 sites pourraient être bloqués en France. Les appels à participer à des opérations escargots pour protester contre la hausse du prix du diesel et de l'essence se multiplient un peu partout.
Il y a une dizaine de jours, Limoges est entrée dans la danse sur une initiative citoyenne.
Un appel à se mobiliser a été lancé sur les réseau sociaux par une poignée d'automobilistes en colère.
Deux rendez-vous sont fixés le 17 novembre à 10h, au départ du rond-point de Grossereix et du rond-point de la route de Toulouse, pour participer à deux opérations escargot qui convergeront vers la Préfecture.
1700 personnes ont déjà signifié leur intention d'y participer.
Récupération politique ?
A l'origine de cet appel à la mobilisation : une jeune femme, Daphné Cameira, qui travaille dans la livraison, une retraitée Joëlle Delclos, et un agriculteur Christophe Lechevallier, connu pour ses engagements politiques en tant que sympathisant du Modem puis du FN. Il avait notamment invité Marine Le Pen dans son exploitation pendant la campagne présidentielle.
Son engagement dans le mouvement fait craindre une récupération politique de la mobilisation à Limoges, même si les organisateurs s'en défendent. Ils assurent vouloir rester à l'écart des politiques et des syndicats.