TER Angoulême-Limoges. Le combat continue pour les usagers de cette liaison coupée depuis 2018

Constitué en association depuis peu, le collectif des usagers de la ligne ferroviaire Angoulême-Limoges attend avec impatience la visite du président de la région Alain Rousset ce 7 novembre à Limoges.

Ils n'ont pas été conviés au déjeuner de travail qui réunira ce mardi 7 novembre, à Limoges, les représentants des collectivités concernées autour du président (PS) de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.

Récemment constitués en association, les usagers de la ligne TER Angoulême-Limoges, fermée depuis 2018, attendent d'Alain Rousset qu'il se prononce favorablement sur le financement de la régénération de cette ligne. "Pour l'instant, la Région se prononce peu sur ces financements. Un contrat de plan État Région a été signé, sans flécher clairement les montants nécessaires au financement de ces travaux" explique le président de l'association Angoulim Bernard Puech.

Il manque 200 millions

Le 30 août dernier, près de 200 élus et usagers de la Haute-Vienne et de la Charente se sont réunis à Chasseneuil-sur-Bonnieure (16) pour demander un engagement ferme de l'État pour la réouverture de cette ligne ferroviaire qui relie Angoulême à Limoges. "Il manque les 200 millions d'euros nécessaires à la régénération de la ligne. Il faut que l'État et la SNCF s'engagent à en financer 40 % comme ils le doivent", déclarait alors Philippe Bouty, président du Conseil départemental de la Charente.

Une ligne de vie coupée

Alternative à la RN 141, la liaison Limoges-Angoulême en TER a été remplacée par des lignes de bus depuis sa fermeture temporaire il y a cinq ans. Une solution peu satisfaisante pour les usagers, notamment tous ceux qui vivent à l'écart de la route nationale qu'empruntent ces bus, et n'ont d'autre choix que la voiture.

Faire entendre la voix des usagers

C'est pour que la voix des usagers soit entendue et prise en compte que l'association Angoulim a été créée. À ce jour, elle rassemble une soixantaine d'usagers répartis sur les 113 km de la ligne entre Angoulême et Limoges.

"Nous voulons nous assurer du financement de la régénération de l'intégrité de la ligne, de sa préservation dans son ensemble, du maintien de la fréquence des trains et de l'ensemble des gares qui existaient jusqu'en 2018. Et nous souhaitons aussi le retour de l'activité de fret sur cette ligne", précise Bernard Puech.

Si elle n'a pas été invitée à rencontrer le président de la région, l'association Angoulim a été conviée à une réunion publique d'information sur cette ligne TER ce mercredi 8 novembre à Saint-Junien.

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