VIDÉO. Immobilier : avec une baisse des ventes, le marché à Limoges connaît aussi la crise

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Après deux ans d’euphorie immobilière post-covid, le marché se rééquilibre : depuis le début de l'année, il y a moins de transactions, la hausse des taux de crédit empêche de nombreux acquéreurs potentiels de concrétiser leur projet. Illustration à Limoges. Intervenants : Emeric Parent Conseiller en immobilier- KW Limouzi David Vergne Président FNAIM de Haute-Vienne - ABC Immobilier ©Laurence Ragon, Mathilde Baralle, Nicolas Colombeau - France Télévisions

Après deux ans d’euphorie immobilière post-covid, le marché semble se rééquilibrer : depuis le début de l'année, les transactions se font plus rares. En cause : la hausse des taux de crédit qui empêche de nombreux acquéreurs potentiels de concrétiser leur projet.

Coup de blues chez les agents immobiliers ! Après la crise sanitaire, le marché était en pleine euphorie et les prix aussi. Deux ans plus tard, les agences immobilières sont à la peine, avec moins de transactions : la hausse des taux de crédit empêche de nombreux acquéreurs potentiels de concrétiser leur projet. 

Exemple avec cet appartement rénové, situé en plein cœur de Limoges, rue Jean-Jaurès. Il était quasi vendu, mais mauvaise surprise pour les acquéreurs, les taux d'intérêts ont été revus à la hausse. La vente ne s'est pas faite, comme l'indique Emeric Parent, conseiller en immobilier-KW Limouzi : "nous avions signé un compromis de vente. Malheureusement, il y a eu un défaut de financement. De ce fait, nous venons tout juste de remettre l'appartement en vente". 

Ce qui était moins prévisible, c'était cette hausse très importante des taux d'intérêts, et en parallèle, une diminution du pouvoir d'achat immobilier de nos acquéreurs.

David Vergne

Président FNAIM de Haute-Vienne

Depuis le début de l’année, les agents immobiliers observent une baisse des transactions : moins 10% à Limoges, moins 15% dans l'agglomération. Après deux ans d’euphorie immobilière post-covid, le marché se rééquilibre. C'est ce qu'explique David Vergne, président FNAIM de Haute-Vienne : "Ce qui était moins prévisible, c'était cette hausse très importante des taux d'intérêts, et en parallèle une diminution très importante du pouvoir d'achat immobilier de nos acquéreurs, de l'ordre de 30 à 40 000 euros en moyenne. Les projets d'achats sont donc très différents". 

Pour exemple, pour un bien de 200 000 euros, en quelques mois, les acquéreurs ont perdu 40 000 euros de capacité d'emprunt. 

Avec des acheteurs moins nombreux et des prix qui ne baissent pas, les agences commencent à éprouver des difficultés, poursuit David Vergne : "même si nous revenons à des niveaux qui, pour l'instant, sont encore acceptables, nous ne sommes qu'au début de cette baisse d'activité". 

Seules les agences immobilières solides pourront traverser cette crise. Le marché est bloqué, même si une baisse des prix pourrait commencer à s’amorcer.

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