La première édition du « Happy Vintage Market » se tient jusqu’à ce dimanche 30 septembre 18h00 au Zénith de Limoges qui succombe à la tendance vintage, la manifestation attirant un large public.
Il en va souvent ainsi avec les phénomènes de mode : il y a au départ une sinon plusieurs incompréhensions, voir inexactitudes !
Ainsi le mot lui-même, vintage. Au départ, c’est un terme purement œnologique, venant, c’est savoureux, de l’anglais (et de leur passion pour le porto, pardon, le sherry, qui lui-même vient en fait d’Espagne, de Jerez, vous suivez toujours ?) qui l’avait emprunté au français vendange !
Par extension, ces dernières années, vintage s’est appliqué à une mode, dans l’habillement, la décoration, la musique, que l’on pourrait qualifier en bon français de rétro, voire néo-rétro.
Mais alors, où s’arrête, ou plutôt, où commence le rétro ? Il y a vingt ans ? Trente ans ? Quarante ans ?
Ce qui est sûr, c’est qu’en France notamment, ce qui a la côte dans le rétro, ce sont les années 50 et 60 et, pour certains puristes, un rien avant, un rien après. Bref, les années folles de « Trente Glorieuses » et du baby-boom. Et comme la mode n’est qu’un éternel recommencement, ce qui avait fini par sortir par les yeux de nos grands-mères devient le dernier « must have » de leurs « it-girl » de petites-filles !
Mais après tout…
Et durant tout le week-end, une cinquantaine d’exposants a donc envahi le Zénith de Limoges pour remonter le temps, avec, visiblement, un réel engouement.