L’Etat procède actuellement à la suppression d’un petit barrage situé sur la Vienne en amont du pont de l’autoroute A20, sur la commune de Panazol, désormais sans utilité. Les travaux vont permettre le rétablissement de l’écoulement naturel des eaux de cette rivière.
Sur la commune de Panazol, la Vienne s’écoule à nouveau librement : le seuil Parry, petit barrage d’1m10 qui la barrait depuis un siècle et demi, n’est plus.
Devenu sans usage, il a été supprimé pour ne plus constituer un obstacle à la continuité écologique : il empêchait en effet certaines espèces piscicoles de remonter la rivière, et pouvait bloquer le transit des sédiments vers l’aval. Par ailleurs, ce barrage, propriété de l’Etat depuis 1983, créait un effet de plan d’eau qui conduisait à réchauffer l’eau et à en diminuer l’oxygénation.
Ce seuil avait été construit en 1886 par M. Parry, propriétaire de l’usine de colle forte située sur la rive, pour irriguer des prairies en aval.
Sa suppression va entraîner la baisse du niveau de la rivière d’environ 50 centimètres. A la fin de l’été, plusieurs arbres longeant la Vienne ont donc été abattus, pour éviter qu’ils ne chutent.
Sur 100.000 seuils en France, 10.000 sont encore à effacer. Or, seulement 600 sont supprimés par an, malgré l'intérêt écologique de ces travaux.