Alain Schneider a élu domicile à Flavignac il y a quelques années pour rejoindre sa famille. Le cadre de vie paradisiaque dans lequel il évolue est propice à la composition. Depuis son bureau, il écrit autour de sujets destinés aux enfants avec pédagogie et humour, poésie et enseignement. Portrait.
Il y a quelques années, Alain Schneider a rejoint sa famille à Flavignac. Dans sa maison aux airs de "petit coin de paradis", il écrit et compose des chansons destinées à son principal public : les enfants.
Les chants d’oiseaux, la nature, des arbres magnifiques, le calme. Travailler ici c’est inspirant pour écrire, quelques fois trop alors je vais écrire dans des cafés.
Pour ce père et trois fois grand-père, nulle besoin d'adapter son discours aux plus jeunes. Il manie les mots et l'humour et s'adresse aux nouvelles générations avec un vocabulaire d'adulte.
Des allusions implicites et parlantes pour les parents, des mots tendres et finement joués pour leurs enfants, comme une promesse d'un rendez-vous familial réussi à tous niveaux.
Le fait de parler de soi à des enfants, vraiment leur parler de soi, y'a pas mieux !
L'Alzheimer, les réfugiés, les éoliennes, la guerre, la mort, ou ces derniers temps la covid-19, des sujets de société parfois lourds sont abordés avec légereté, grâce à des pirouettes verbales "sans tomber dans le pouet pouet tagada".
Pendant le confinement, Alain Schneider a profité de moments en famille pour enregistrer un clip "fait maison" précise-t-il avec une de ses filles. Si cet artiste passionné devait partir en tournée prochainement, il a été contraint d'annuler ses concerts, "ils devraient reprendre à l'automne".