A St-Léonard-de-Noblat, la manufacture de porcelaine JL Coquet est en liquidation judiciaire. Deux repreneurs potentiels sont connus. Une audience a eu lieu jeudi 1er août au tribunal de commerce de Paris qui a mis sa décision en délibéré au 23 août prochain.
La manufacture JL Coquet créée en 1824 et ses 82 salariés vivent des heures difficiles. L'entreprise de porcelaine de Saint-Léonard-de-Noblat fait l'objet d'un dépôt de bilan avec maintien de l'activité. Deux repreneurs potentiels se sont manifestés et ont visité le site le 18 juillet dernier.
Les deux projets sont bien différents et ne reçoivent pas le même accueil de la part des salariés.
Deux repreneurs potentiels
Le porcelainier limougeaud Bernardaud prévoit de garder 66 salariés, dont seulement 17 sur le site de production de Coquet ainsi que trois personnes pour la vente de porcelaine à St-Léonard selon la directrice du site Anne Dalle. Les autres personnels seraient affectés dans l'usine Bernardaud d'Oradour-sur-Glane et sur le site de Limoges. Le plan fait l'unanimité contre lui :
C'est illusoire d'espérer un maintien de l'activité avec l'offre de Bernardaud. Le site serait menacé ainsi que les personnels. On veut continuer à fabriquer des produits magnifiques. Anne Dalle, directrice du site de S-Léonard.
Le projet du deuxième repreneur potentiel est porté par le groupe CELT (Compagnie Européenne du Luxe et de la Tradition), un groupe français spécialisé dans l'orfèvrerie et l'argenterie, qui possède également un pôle salle de bains. Le groupe reprendrait l'intégralité des salariés.
Nous, en tant qu’ouvriers, on préfère le groupe CELT qui souhaite garder tous les ouvriers. Ce serait une continuité du travail. Virginie Meunier, salariée de JL Coquet.
C'est le tribunal de commerce de Paris qui est chargé du dossier car J.L.Coquet a fusionné avec l'entreprise parisienne Jaune de Chrome. Une audience a eu lieu jeudi 1er août mais le tribunal a mis sa décision en délibéré au 23 août prochain.