Chaque dimanche, Martial Codet-Boisse va fouiner dans la richissime photothèque de Paul Colmar. Il y déniche cartes postales et photos qui nous plongent dans l'histoire du Limousin. Aujourd'hui, retour sur les origines d'une icône régionale, la vache limousine !
Dès le XVIIIe siècle, la limousine était réputée. Les bouchers parisiens lui faisaient de l'œil. Autrefois, dans les petites fermes, cette vache de 400 kilos en moyenne avec un squelette fin tirait de lourdes charges et mangeait de tout, y compris des châtaignes.
À la fin du XIXe, une poignée d'éleveurs fixe le caractère de cette race rustique. En 1929, à Limoges, avec leur robe marron, leur belle croupe lustrée et brossée, la limousine, vache aux qualités maternelles hors pair, s'épaissit.
On s'arrache ces bovins limousins. Gare des Bénédictins, c'est la grande cohue. Direction la capitale où cette viande tendre, finement persillée sera appréciée à sa juste valeur.
Aujourd'hui présente dans quatre-vingts pays, derrière la charolaise, l'impériale limousine fait la fierté de ses éleveurs qui affichent les prix gagnés sur le fronton des exploitations.
Un moment fort pour les éleveurs réunis au Salon de l'Agriculture, le concours de la Race limousine où les plus belles bêtes se retrouvent sur le ring.