A Toulouse, le centre d'essai porté par une société californienne semble bien plus avancé que le projet concernant le Limousin, porté pour sa part par des canadiens. Les deux pourront-ils voir le jour ?
La course mondiale est lancée. Qui mettra au point, le premier, cette technologie futuriste d'un train ultra rapide sur coussin d'air ?
Il y a quelques jours, des camions transportant des tubes de 20 mètres de long et pesant 65 tonnes chacun sont arrivés à Toulouse. Ils doivent permettre la construction d'une piste d'essai pour l'hyperloop, dans le cadre d'un projet porté par une société américaine basée en Californie.
Alors les Américains ont-ils pris une longueur d'avance sur la société canadienne Transpod, qui prévoit pour sa part d'installer une piste d'essai dans le nord de la Haute-Vienne ?
En Limousin, le projet semble moins avancé. Une réunion avait lieu ce vendredi 20 avril en préfecture, pour tenter d'obtenir rapidement un permis de construire. Mais le financement du projet n'est pas encore abouti.
Transpod estime à 20 millions d'euros le coût de cette piste d'essai et aurait souhaité le faire financer à 50% par de l'argent public.
Mais aux dernières nouvelles, selon Vincent Léonie, le président de l'association Hyperloop Limousin, la piste d'essai haut-viennoise serait financée exclusivement par des fonds privés.
Seul le conseil départemental de la Haute-Vienne s'est engagé en mettant à disposition un terrain dans le nord du département.
Le début des travaux est prévu pour l'automne 2018.
Dans cette course à la technologie, lequel de nos territoires - Toulouse ou la Haute-Vienne - aura misé sur le bon cheval ?
Réponse dans les années à venir...