La COP26 s'est achevée ce week-end à Glasgow, celle des lycéens du Limousin s'est terminée ce mardi 16 novembre. Depuis le mois de septembre, à Saint-Junien, Guéret et Tulle, trois lycées se sont lancés dans un projet. Créer une mini COP26...
Dans le rôle des ambassadeurs chinois, des lycéens tullistes. Face à eux, des délégations de huit autres pays, des riches, des émergents, des pauvres.
Au total, une centaine de lycéens du Limousin se sont glissés avec enthousiasme dans leur rôle. Une mini COP26 !
Vous avez fait beaucoup de promesses. Serez-vous capable de les tenir réellement ?
Un jeu de rôle
Contraintes des uns contre enjeux des autres, propositions généreuses et engagements ambitieux... Cette mini COP26 avait valeur d'exercice pour mieux appréhender le dessous des cartes en matière de réchauffement climatique.
Cela nous a permis de nous pencher sur des choses sur lesquelles on ne se penche pas d'habitude. Comme les îles Kiribati qui vont couler dans dix ans. Cela nous a permis de prendre un peu de recul.
On commence à faire des recherches, à s'intéresser, à voir de plus en plus de choses. Voir la situation. On se dit, comment cela se fait que tout le monde ne sache pas cela. Du coup, j'ai cherché, je me suis pris au jeu.
Impliquer les lycéens, les sensibiliser aux grands enjeux environnementaux étaient les premiers objectifs de ce travail, entamé depuis la rentrée dans les trois établissements du Limousin.
Comprendre ce que pensent les jeunes, comment ils réagissent. J'ai découvert des choses notamment sur les énergies renouvelables. Ils en ont beaucoup parlé avec certaines idées reçues. Il va falloir qu'on leur apporte des informations complémentaires pour corriger quelques fausses idées.
Des débats qui ne resteront pas lettre morte. Comme à la COP26, propositions et engagements feront l'objet d'un accord signé par l'ensemble des délégations lycéennes.