Apiculteur, Francis Ithurburu élève aussi des poules. Il s'est souvenu que jadis dans les fermes, les poulaillers côtoyaient les ruches. Les gallinacés étaient assez friands de tout ce qui tombait de la ruche. Sous la menace du frelon asiatique, l'apiculteur a repris cette disposition préventive.

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L'avantage de la poule ou du poulet est de becqueter tout ce qui leur passe sous le nez. L'apiculteur s'est donc dit qu'elles pourraient faire bon ménage.
Bien sûr la poule y trouve un intérêt :  les abeilles vivantes ne les intéressent pas. En effet, les guerrières devant une menace font bloc. Il y a de quoi inquiéter les gallinacés en cas d'attaque groupée.

Les ruches étant en hauteur, la poule récupère tout ce qui tombe, abeilles mortes, nymphes rejetées par les ouvrières Elles font même de la prévention en avalant les papillons de la teigne, parasites des ruches.

Francis Ithurburu a remarqué un intérêt croissant des poules et poulets pour les frelons asiatiques. A la recherche constante de nourriture protéinique, elles attaquent les frelons asiatiques. Cela leur est d'autant plus facile que l'insecte, lorsqu'il attaque une ruche ne pénètre pas dans la ruche, craignant de se faire submerger par les abeilles ouvrières et soldats. Il reste en vol stationnaire devant la sortie de la ruche, attendant les abeilles qu'il agresse rapidement en vol.

Alors poules et poulets ont compris l'intérêt de cette situation, ils lèvent la tête attiré par le bruit du frelon asiatique, déstabilisent l'intrus, et le foudroient de coups de bec au sol.

Une expérience intéressante pour les apiculteurs

En déplaçant les ruches pourquoi ne pas dresser un enclos autour et y placer des poules et poulets ? L'avantage est double.
En premier, ces animaux de basse-cour protègent les ruches et participent à l'éradication du frelon asiatique, un nuisible qui a envahit une soixantaine de départements, la Belgique et même l'Angleterre.
Le second, c'est une prophylaxie efficace et peu coûteuse, naturelle et profitable. En effet, si les poules sont pondeuses, en récupérant le miel, l'apiculteur peut s'approvisionner en oeufs pour s'alimenter. Elle est pas belle la nature ?


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