Le ministre de l'Agriculture est en visite dans les Landes ce jeudi 18 avril, où il a rencontré dans la matinée les professionnels du bois.
Dix ans après la crise engendrée par la tempête Klaus, la sylviculture française, et notamment celle des Landes, connait à nouveau des difficultés, et ne parvient pas à fournir suffisamment de bois pour répondre à la demande des industriels."Il manque du bois"
"Il manque du bois, les professionnels du bois achètent à l'étranger, et pourtant on sait qu'il y a la possibilité de sortir plus de bois de nos parcelles" répond Didier Guillaume, qui évoque une "crise passagère, conjoncturelle". "La première chose, c'est de travailler ensemble", a-t-il répondu aux sylviculteurs landais.
Le ministre de l'Agriculture a aussi évoqué la nécessité d'une meilleure communication. "Aujourd'hui, il y a trop de gens qui lorsqu'ils voient abattre un arbre, pleurent", "la forêt est vivante, il faut la cultiver, la travailler", et "il faut expliquer cela, sinon après les réseaux sociaux sont plein de critiques" affirme Didier Guillaume, venu dire aux professionnels "je vous soutiens, une forêt ça s'entretient".
"La forêt française est un puit incroyable de carbone, elle lutte contre le réchauffement climatique" rappelle le ministre de l'Agriculture qui plaide pour la mise en place d'une filière d'excellence.
Vidéo : interview de Didier Guillaume après sa rencontre avec les sylviculteurs landais
Après une matinée consacrée à la forêt, Didier Guillaume doit rencontrer les représentants des syndicats agricoles dans l'après-midi.