Le landais Philippe Richet nous raconte son marathon surréaliste en Corée du Nord

Suivi de près par une traductrice et un garde du corps, Philippe Richet, amateur de courses extrêmes à travers le monde, a passé trois jours à Pyongyang, pour courir le marathon. C'était le 8 avril dernier. Une expérience inoubliable.

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Il est l'un des rares étrangers à avoir obtenu son visa pour ce marathon ouvert aux occidentaux depuis les années 2000.

429 d'entre eux étaient au départ dans le stade Kim ||-sung, archi-comble, où 50 000 nord-coréens étaient sagement appliqués à les acclamer.

"J'en ai des frissons, c'était impressionnant" nous confie t-il.



Dès son arrivée à l'aéroport, les autorités ne le lâchent pas. Il est constamment encadré par trois personnes, un chauffeur, un garde du corps et une traductrice. 

"Elle était tout le temps avec moi. Elle me disait même quand je devais aller faire pipi. Si j'avais je n'avais pas envie, il fallait presque que je me force ! Tout était programmé" raconte t-il.

Il explique aussi qu'il devait bien se garder de toute remarque sur les dirigeants, les "leaders suprêmes" Kim Jong-un et son père défunt Kim ||-sung, fondateur du régime.

"Par exemple pas question de plier un journal où il y a dessus une photo d'eux, ni de le jeter à la poubelle, la punition serait terrible, les conséquences sont disproportionnées".

En 2016 un jeune touriste américain de 22 ans avait été condamné à 15 ans de travaux forcés pour avoir "volé" une affiche de propagande. Il est décédé un an plus tard alors qu'il était rapatrié dans le coma.

Philippe Richet se souvient d'une course dans une "ville légo", "où la propagande est partout". "J'ai essayé de rencontrer des gens" dit-il, "ils disent qu'ils sont heureux, qu'ils sont reconnaissants, mais bon, ils baissent tous les yeux". 

Le cinquantenaire a terminé 15e du marathon et 1er de sa catégorie dans laquelle il était l'unique participant. 

Regardez le reportage de Ludivine Tachon et Clément Alet :

 

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