Deux jours après le violent orage qui s'est abattu sur la petite commune forestière, les habitants s'activent pour remettre les habitations et les routes en état. Le maire a d'ores et déjà demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Dans cette commune du Nord des Landes on se serre les coudes. Les habitants ont prêté main forte aux services de la voirie pour déblayer les routes. Plusieurs dizaines d'arbres, parfois des chênes centenaires, étaient couchées sur la chaussée. Il fallait faire vite. Ce mardi matin, la plupart des routes a ainsi été dégagée.
Les services d'Enedis s'attellent toujours à rétablir le courant. Si la ligne à haute tension est à nouveau en fonction, en revanche deux quartiers de la ville sont encore privés d'électricité. C'est le cas aussi dans d'autres communes du Nord du département. Les habitations isolées sont les plus touchées.
Landes : Sore très violemment touché par les orages, une mini-tornade a traversé le village https://t.co/5YACu9CMqW pic.twitter.com/RADvqj3cgN
— France Bleu (@francebleu) July 2, 2018
Il faut dire que le phénomène météo a été aussi court que violent. En seulement 20 minutes les vents violents ont fait des dégâts conséquents à Sore et dans les Landes plus largement. Arbres à terre, caves inondées, toitures arrachées... Les pompiers du département ont multiplié les sorties dans la nuit de dimanche à lundi, plus de 300 au total. Dans les Pyrénées-Atlantiques c'est la grêle qui a fait des dégâts comme à Bidache. En Gironde, vents et pluies ont particulièrement touché le bassin d'Arcachon. A Gujan-Mestras après l'inondation d'une galerie commerciale la veille, plus de 300 salariés étaient au chômage technique.
Une alerte orange aux orage avait été émise dans la journée de dimanche dans le Sud-Ouest. Toute l'ex-Aquitaine était donc concernée. Les différentes préfectures avaient appelé à la plus grande vigilance. Et certaines d'entre elles avaient même été amenées à annuler des manifestations. A Marmande dans le Lot-et-Garonne, les festivités de Garorock avaient été stoppées, entraînant l'évacuation de plus de 30 000 festivaliers.
Plusieurs communes pourraient réclamer la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Le maire de Sore en a déjà fait la demande.
Voyez le reportage de Ludivine Tachon et Clément Alet dans lequel interviennent Florent Lalaux (sinistré) et Vincent Gelley (maire de Sore) :