Un deuxième décès a été enregistré à l’Ehpad de Pontonx-sur-l’Adour, touché par un foyer de Covid-19 lié au variant Delta, qui sévit dans les Landes. Les deux personnes étaient vaccinées mais présentaient de lourdes comorbidités et souffraient de pathologies chroniques respiratoires.
Les dossiers des personnes décédées sont à l’étude et des analyses complémentaires sont toujours en cours pour en savoir un peu plus, notamment « savoir si on est dans un échec vaccinal grave ou si on est face à des patients qui étaient très très fragiles et pour lesquels un Covid-19 ou une grippe peut suffire à causer le décès », a indiqué à Benoît Elleboode, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine.
Premier cas identifié le 14 juin
Le premier cas avait été détecté dans cet Ehpad du sud des Landes le 14 juin. Par une réaction en chaine, 23 résidents, dont 21 pourtant vaccinés, plus six membres du personnel avaient été contaminés. Un cluster qui s’est ajouté à plusieurs autres dans le département jusqu’à provoquer la venue du Premier Ministre Jean Castex et du ministre de la santé Olivier Veran, jeudi dernier, pour encourager la vaccination. Car le virus est vraisemblablement entré dans l’établissement par un des personnels soignants.
Depuis, c’est le département voisin du Gers qui est touché à son tour avec une progression importante du nombre de personnes contaminées par le variant Delta. "Le virus ne s'arrête pas aux frontières départementales", a indiqué l'ARS d'Occitanie.
Le variant Delta en progression
Le variant Delta du coronavirus, plus contagieux, représente désormais "entre 9 et 10%" des nouveaux cas positifs en France, en forte progression par rapport à la semaine dernière, avait indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Deux premiers patients contaminés dans le Gers sont décédés.
Un frère et une sœur étaient âgés de 42 et 60 ans, n'étaient pas vaccinés et leur état de santé "était marqué par des facteurs de risque", selon l'Agence régionale de santé (ARS), qui annonce "un plan d'action immédiat" pour "éviter une reprise épidémique" dans ce département.
"Plusieurs autres suspicions de cas sont actuellement en cours d'investigation médicale et de contact-tracing", ajoute-t-elle.