Mercredi 21 juillet, le maire de Nérac Nicolas Lacombe a lancé un appel au rassemblement à 11 heures devant le centre hospitalier Agen-Nérac pour protester contre la décision de fermer l'antenne SMUR de sa commune à compter du 25 juillet jusqu'au 30 août inclus.
Près de 200 personnes se sont mobilisées pour dénoncer cette fermeture ce mercredi matin. Des élus et des habitants qui sont venus exprimer leur inquiètude pour la prise en charge des urgences cet été.
"Une perte de chance de survie"
Le maire ne décolère pas. "Agen est à trente minutes de Nérac, certains villages de l'Albret sont même à 50 minutes de voiture" constate l'édile de Nérac Nicolas Lacombe. "Regardez la carte du département. Cette fermeture crée un trou béant dans le dispositif d'urgence." Selon l'élu, la zone démographique concernée c'est 30 000 habitants.
"Si un accident grave se produit, nos habitants auront une perte de chance sur leur survie dès lors que la prise en charge sera plus longue." L'accueil au service des urgences de l'hôpital de Nérac est déjà fermé en début de soirée jusqu'au lendemain matin.
Nous demandons à l'ARS la réouverture immédiate du service du Smur car une grande partie du département se retrouve totalement sans solution de secours.
Désertification des service de secours en milieu rural
Cette fermeture de l'antenne locale du Smur durant l'été a été décidée par le manque de moyens humains, face à une absence de médecins praticiens pendant cette période. L'Agence régionale de santé a indiqué que le SMUR Agen doit pallier la fermeture.
Les élus dénoncent cette désertification des services d'urgence en Lot-et-Garonne. Nicolas Lacombe doit rencontrer le maire de Marmande ( qui connaît aussi des problèmes avec son service d'urgences) pour "trouver de nouvelles initiatives pour plaider la cause de l'Albret et du Marmandais qui se retouvent gravement dépourvues".