Le propriétaire suisse du château Arago a décidé de restaurer une tour de la bâtisse datant du XIXe siècle. Montant des travaux : 80 000 euros. Il a donc lancé une campagne de financement participatif.
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Depuis la terrasse de la tour, la vue est exceptionnelle. On y aperçoit la vallée de la Garonne sous un angle unique. Le château Arago est situé à Fauguerolles près de Tonneins. Son nouveau propriétaire suisse a déjà restauré les fenêtres de la tour mais celle-ci nécessite des travaux supplémentaires.
Cette tour dite "tour Cupidon" est octogonale. Si l'escalier, d'époque, est toujours aussi solide, la terrasse en haut de la tour, elle, a besoin d'une restauration.
"Le but c'est de restaurer le pourtour pour sécuriser le haut de la tour et éviter qu'elle ne se désagrège beaucoup plus. Il faut aussi rendre accessible le dernier étage" explique Serge Devernaud le propriétaire.
Le bâtiment n'est pas classé aux monuments historiques
Le chantier de restauration de la tour a été estimé à
80 000 euros au minimum. Le propriétaire suisse compte réaliser lui même une partie des travaux. Et comme le château n'est
pas classé aux monuments historiques il ne peut pas profiter de subventions. Serge Devernaud a donc lancé une campagne de financement participatif.
"Pour l'instant je suis à 1550 euros. Mais j'ai beaucoup de promesses qui doivent arriver" assure le châtelain.
Bientôt un gîte dans la tour
L'objectif est de faire en sorte que la tour soit
restaurée d'ici deux ans. Un pari optimiste. Une fois les travaux réalisés, Serge Devernaud souhaite
faire de cette tour un gîte. Un petit nid d'amour dans la "tour Cupidon"... Reste ç savoir s'il obtiendra les ressources financières nécessaires pour mener son projet à terme.
Le crowdfouding de plus en plus sollicité
Le
financement participatif est né aux USA et a traversé l'Atlantique. En France beaucoup ont recours au crowdfunding. Des
personnes privées comme des artistes aujourd'hui reconnus ou comme ce châtelain suisse. Des
collectifs, associations, ou groupement d'habitants y ont aussi recours pour sauver un commerce comme la boucherie d'un village par exemple. Et les
collectivités publiques s'y mettent aussi. C'est le cas de la ville de Bordeaux et plus largement de la Métropole.
En mai dernier la mairie avait lancé un appel aux contributions pour rénover les statues vieillissantes du Jardin public. Elle avait déjà invité particuliers et entreprises à participer à la restauration du pont de Pierre. Et 450 000 euros avaient alors été récoltés.