Deux hommes ont été agressés violemment à l'arme blanche, samedi vers 21 heures, dans le parc Montalembert de Boé près d'Agen. Le pronostic vital d'une des deux victimes était encore engagé dimanche soir. La garde à vue de l'auteur présumé de l'agression a été prolongée
Ce lundi matin, au surlendemain de l'agression, les circonstances restent floues. Deux personnes ont été grièvement blessées avec un objet tranchant à Boé, près d'Agen, dans la soirée de samedi. On ne sait pas si les trois hommes se connaissaient, s'il s'agit d'un différend, d'une rixe ou d'un coup de folie.
"L'enquête est en cours", précise le parquet d'Agen ce dimanche soir, alors que demeurent de nombreuses interrogations sur le déroulé des faits ainsi que les motifs éventuels de l'agression.
"Les déclarations des uns et des autres vont encore faire l'objet de confrontations aux éléments de l'enquête", poursuit-il, estimant qu'on devrait pouvoir en savoir plus dans l'après-midi de ce lundi. Avec les précautions d'usage : "tout cela reste suspendu à l'évolution de l'état de santé des victimes".
Un voisin donne l'alerte
On sait néanmoins que c'est un voisin qui a donné l'alerte samedi soir un peu après 21 heures aux abords du parc Montalembert où se sont produits les faits. "Une des victimes s'est présentée chez un riverain pour dénoncer l'agression", confirme le parquet d'Agen. Il portait de multiples blessures. Un autre homme, dans un état similaire, l'accompagnait.
Les deux hommes, grièvement blessés par de nombreuses coupures, ont été pris en charge par les pompiers et hospitalisés à Agen. Ce dimanche soir, pour l'un des deux hommes, "la situation s'est améliorée", mais "l'autre reste dans un état critique". L'un des deux a dû subir une intervention médicale.
Garde à vue prolongée
L'auteur présumé de l'agression a été rapidement interpellé par la police "qui se trouvait encore dans le parc" où s'étaient produits les faits. Déjà défavorablement connu des services de police, il a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide. Après une première audition ce dimanche, sa garde à vue a été prolongée.
Les deux victimes sont deux hommes sans domicile fixe. Ils dormaient ce soir-là dans le parc comme depuis des semaines auparavant."Au regard de l'état médical des deux victimes, elles n'ont pu être entendues que tardivement ce dimanche après-midi". L'homme placé en garde à vue habitait dans le même quartier que les victimes.