VIDÉO. Rencontre avec une plumassière, un métier artisanal peu banal

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Travaillées par Véronique Antoine, les plumes viennent magnifier un chapeau ou un nœud papillon.
La 3e édition des rencontres de l'artisanat d'art, dimanche 14 mai, est l'occasion de découvrir ou redécouvrir des savoir-faire parfois très anciens. Nous avons rencontré une plumassière dont l'atelier est situé au cœur du petit village de Romestaing, près de Bazas (Gironde). ©Reportage : Catherine Bouvet et Pauline Juvigny. Montage : Florian Dumont.

Installée à Romestaing (Lot-et-Garonne), Véronique Antoine nous ouvre son atelier de plumassière : elle y confectionne de nombreux accessoires vestimentaires grâce aux plumes d'oiseaux. La rencontre de l'artisanat d'art, à Virelade (Gironde), dimanche 14 mai, est l'occasion de découvrir ces savoir-faire parfois très anciens.

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Dans l'atelier de Véronique Antoine, elles sont partout. Unies ou multicolores, à pois ou rayées, les plumes d'oiseau trônent fièrement sur des chapeaux, boucles d'oreilles ou des nœuds papillons. Pour la plumassière, chacune célèbre une beauté singulière. "Ça, c'est du faisan commun. Chaque plume est une œuvre d'art", relève l'artisan.

Des dons de plumes

Elle travaille par des gestes précis, qu'elle a appris auprès de sa grand-mère plumassière à Paris pour des grands noms de la mode, comme Paco Rabanne et Nina Ricci. L’artiste vit une vraie fascination pour cette matière et son potentiel infini, mais aussi du respect pour tous ces oiseaux, qu'elle "adore".

J'aime bien savoir d'où vient la plume. Il est hors de question qu'un animal soit tué pour ses plumes. 90% des plumes [que j'utilise] sont des dons : les gens me donnent par exemple des plumes de petites perruches.

Véronique Antoine

plumassière à Romestang (Lot-et-Garonne)

Perruche, faisan, bécasse... Pour ses créations, Véronique Antoine s’inspire du graphisme de la plume comme de sa structure. Certaines trompent parfois l'œil. Mais le travail de plumassière relève avant tout beaucoup de préparation. "Il faut bien comprendre que la plume est travaillée. Je la nettoie, je la désinfecte, puis elle passe 48 heures pour éliminer tous les acariens. Puis je la trie en fonction de sa taille et de sa couleur", souligne-t-elle.

3e rencontre de l'artisanat à Virelade

Véronique Antoine a conscience de maîtriser un savoir-faire rare, transmis par son aïeule. Dimanche 14 mai, elle participe à la 3e édition de la rencontre de l'artisanat d'art à Virelade (Gironde), tout près de Podensac. Elle y est présente de 10 à 18 heures avec douze autres artisans d’art.

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