Lundi 16 et mardi 17 décembre 2019, le projet de délibération sur la nouvelle filière stratégique « Cuir, Luxe, Textile et Métiers d’art » s'est tenu au Conseil régional. Près de 10 000 salariés, 150 entreprises du patrimoine vivant et 2700 artisans d'art sont concernés.
Lundi 16 décembre 2019, le projet de délibération sur la nouvelle filière stratégique « Cuir, Luxe, Textile et Métiers d’art » s'est tenu au Conseil régional.Déjà mentionné lors de la séance plénière du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional le 10 et 11 décembre 2019, il semblerait que cette filière stratégique du Schéma Régional et Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) puisse aboutir dans les prochains mois.
Pour la filière, il s'agit de sélectionner des métiers artisanaux et locaux en les faisant collaborer au bénéfice du savoir-faire régional et des 12000 emplois actuellement concernés par les métiers du cuir, luxe, textile et d'art dans la région.
De fil en aiguilles, un projet prometteur
A partir de 2020 et considérant un plan d'action de deux ans, 4 grands axes ont été avancés concernant les stratégies et plans d’action à adopter.Dans un premier temps, il s’agit de satisfaire les demandes du plus grand nombre, en répondant aux attentes actuelles du public à savoir le respect de l’environnement, le design, l’écoconception, etc.
Enfin, la question des emplois s'impose : il s’agit de promouvoir et créer les métiers de chacun tout en maintenant et transmettant les savoir-faire régionaux et les projets d’innovation.
En matière de savoir-faire, la Nouvelle-Aquitaine dispose de ressources d’excellence qui méritent un intérêt particulier. L'écho et de l’attractivité du made in Nouvelle-Aquitaine est également un des points capitaux de la séance plénière du Conseil régional du lundi 16 décembre 2019.
Finalement, sans se cantonner à un rayonnement local, l'organisation envisage le développement de l’exportation du savoir-faire régional au-delà des frontières de Nouvelles-Aquitaine. La demande de « made in local » est forte sur les marchés nationaux et internationaux : porcelaine de Limoges, charentaises, couteaux de Nontron, laine, etc.
Près de 10 000 salariés, 150 entreprises du patrimoine vivant et 2700 artisans d'art sont concernés par ces données. Les deux idées fortes de ces rendez-vous sont le travail de cohésion et d'association entre les diverses entreprises et la création d'emplois suivant le succès de cette nouvelle filière.
Les entreprises bénéficiant de formations en interne envisageraient de les ouvrir à des structures plus fragiles. Les représentants des salariés devraient être associés plus étroitement dans la nouvelle gouvernance. Enfin, des rencontres entre moyenne et grandes entreprises et commerces isolés entrent également dans la feuille de route prévue pour la filière.
Les enjeux environnementaux et économiques sont d'ores et déjà pris en compte dans le projet, pour répondre au mieux et au plus vite aux attentes des consommateurs.