Les unités d'élite de la police française ont oublié cinq sacs de scellés, à proximité des poubelles, comportant des armes lors de l'arrestation dimanche de Izaskun Lesaka, une militante présumée d'ETA.
Considérée comme l'un des plus importants responsables du groupe armé séparatiste basque et recherchée depuis 2005, Izaskun Lesaka a été arretée devant l'hôtel de Mâcon où elle séjournait. «Les sacs ont été trouvés un quart d'heure après le départ de la police. Ils étaient à côté de nos poubelles et contenaient notamment des armes», a déclaré la responsable de la résidence hôtelière Le cours Moreau, Emilie Mathieu, confirmant une information du Journal de Saône-et-Loire. «J'ai contacté la police qui nous a demandé de les rentrer dans l'établissement le temps qu'ils arrivent», a-t-elle ajouté.
Selon le journal de Saône-et-Loire, «à l'intérieur des cinq sacs, se cachaient les armes des activistes ainsi que leurs faux papiers d'identité. Des munitions ont également été trouvées ainsi que des habits leur appartenant». Izaskun Lesaka Argüelles a été arrêtée dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôtel de Mâcon par les policiers d'élite du RAID en compagnie d'un autre membre présumé du groupe, Joseba Iturbide. Elle est considéré comme un des trois principaux responsables du groupe séparatiste basque.
Les deux militants séparatistes présumés étaient tous deux en possession d'armes saisies lors de la perquisition menée pendant plusieurs heures par des hommes du RAID cagoulés et des enquêteurs de police, au milieu des clients de l'hôtel.