Le principe reste identique à toutes les précédentes éditions : favoriser les déplacements domicile-travail par d'autres moyens que "l'autosolisme" : voyage seul dans sa voiture individuelle. Vélo, marche, transports en commun, covoiturage, ou télétravail tous les moyens sont bons.
Rappelons que 80% des salariés viennent, encore, au travail seuls en voiture. « Au travail, j’y vais autrement pour un jour, comme pour toujours ». c'est le thème de cette deuxième édition du Challenge de la Mobilité organisée dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité. L’objectif est d’inciter les salariés à privilégier les modes alternatifs à la voiture individuelle pour leurs déplacements domicile/travail par tout autre moyen : vélo, marche, transports en commun, covoiturage, etc. Et ce, afin d’insuffler un changement de comportement et participer ainsi à la réduction des impacts environnementaux liés à un usage élevé de l’automobile.
Autant de salariés, autant de véhicules sur les routes, ce qui génère des risques routiers et des nuisances en termes de développement durable. Avec la promotion de cet événement sur leur territoire, les organisateurs espèrent générer de nouvelles habitudes.
En 2013, la précédente édition du Challenge de la Mobilité avait rassemblé 16 entreprises et près de 300 salariés. Au pays basque, pour cette deuxième édition, ils sont déjà plus d’une trentaine d’acteurs - institutions et entreprises - inscrits à l’événement parmi lesquels la Ville de Bayonne - avec plus de 140 inscrits -, la Ville d’Anglet, la Ville de Boucau, l'Agglo Côte Basque - Adour, le Syndicat des transports.
Mais il n'en demeure pas moins que les transports en commun ont parfois du mal à s 'affranchir des contingences de la circulation. Exemple au pays basque comme le montre ce reportage. Nos journalistes, Stephanie Deschamps et Emmanuel Clerc ont pris le bus des "transports 64" interurbain. C 'est une ligne qui voit sa fréquentation s'accroître de prés de 25 %. Mais il faut bien 1 heure trente pour faire une trentaine de km.