Meurtre aux fêtes de Bayonne : le suspect interpellé à Tarbes a été libéré à l'issue de sa garde à vue

Le suspect interpellé à Tarbes le 23 août et mis en garde à vue à Bayonne a été libéré ce 24 août. Disposant d'un alibi, il n'était pas présent lors des fêtes de Bayonne le 26 juillet et n'est donc pas impliqué ce soir-là dans la mort de Patrice Laniès, un Bayonnais de 46 ans. L'enquête se poursuit.

Il ne se trouvait pas à Bayonne le soir du drame. L'homme âgé de 23 ans, interpellé mercredi 23 août à Tarbes (Hautes-Pyrénées) a finalement été libéré le lendemain en fin de journée, à l'issue de sa garde à vue à Bayonne.

Ce suspect, un jeune homme d'origine tchétchène connu à Tarbes pour des faits de violences aggravées et de vol et amateur de sports de combat, a pu prouver aux enquêteurs qu'il n'était pas présent le 26 juillet dernier aux fêtes de Bayonne. Il n'est donc pas impliqué dans le meurtre de Patrice Laniès.

L'homme de 23 ans avait été interpellé le 23 août à Tarbes puis transféré au commissariat de Bayonne où il avait été entendu par les enquêteurs dans le cadre de l'enquête diligentée par un juge d'instruction de Bayonne. Le travail des enquêteurs se poursuit.

Un coup fatal

Le 26 juillet dernier, alors que les fêtes de Bayonne battaient leur plein dans le quartier historique, la victime, un Bayonnais de 46 ans, aurait demandé à trois individus de quitter les lieux et de ne pas uriner devant son domicile. Il avait alors reçu un coup fatal et avait été laissé pour mort.

Son pronostic vital était engagé lors de son évacuation vers le centre hospitalier. Car un coup particulièrement violent avait été porté à la tête par l'un des trois agresseurs, occasionnant une hémorragie cérébrale. Plongé dans un coma artificiel, il décédera huit jours plus tard, des suites de ses blessures.

Un appel à témoins

La police judiciaire de Bayonne avait, depuis le 28 juillet, lancé un appel à témoins dans le cadre de l'enquête instruite par un juge d'instruction de Bayonne. Elle a également diffusé, le 3 août, un portrait-robot. Selon nos informations, l'homme interpellé ressemblerait au profil diffusé dans cet appel à témoin.

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