Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle attire chaque année des milliers de pèlerins. Au pays basque, nous avons suivi certains d’entre eux, entre Ostabat et Uhart-Cize.
L’expérience est indélébile. Chaque année, des centaines de milliers de marcheurs empruntent le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. L’effort, s’il est physique, est aussi spirituel. Au cœur des Pyrénées, entre Ostabat et Uhart-Cize, l’une des étapes les plus difficiles, mais aussi les plus belles, nous avons croisé le chemin de Pierre et Nathalie, un couple bourguignon qui réalise ce pèlerinage depuis chaque été depuis cinq ans. "J'ai commencé après une longue période de chimiothérapie. Je me suis dit qu'il était temps de passer à autre chose", explique Pierre Rosius.
Les à-côtés du chemin
Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, à la marche s’ajoutent des rencontres, autour d’un repas servi dans l’un des refuges réservés aux pèlerins. Autour de cette expérience, c’est en effet toute une tradition qui se transmet. Comme celle du bourdon. Niché au creux des montagnes, Jean-François Demange fabrique pour le monde entier ces bâtons de marche. Il est le dernier représentant de sa profession.
Quant au lieu de départ, s'il diffère selon les pèlerins, 80% des marcheurs choisissent le petit village de Saint-Jean-Pied-de-Port. Dans le bureau des pèlerins, près de 400 personnes viennent, chaque jour, récupérer leur crédencial, où se le faire tamponner. Ce document, véritable passeport du pèlerin, recense toutes les étapes réalisées par son détenteur.
Au rythme des pas des pèlerins de Compostelle, découvrez ou redécouvrez ce chemin mythique et ses acteurs dans cet épisode d’Ici en France, diffusé sur France 3 le 16 juillet 2024.