L'Etat français doit s'impliquer dans un processus de désarmement de l'organisation séparatiste basque ETA, a déclaré ce mercredi Benoît Hamon à l'issue d'une rencontre à Bayonne avec un collectif oeuvrant pour un processus de paix au Pays Basque.
L'Etat français doit s'inscrire dans le sens d'un désarmement complet des armes de l'ETA sur le territoire français, puisqu'on sait que l'essentiel des caches d'armes de l'ETA sont ici.
Bake Bidea, tout comme la Ligue des droits de l'Homme et des centaines d'élus du Pays Basque, a apporté son soutien à cinq personnes de la société civile mises en examen à Paris le mois dernier pour port, transport et détention d'armes et d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste. Ces cinq personnes, interpellées le 16 décembre à Louhossoa, près de Bayonne, affirment avoir voulu "détruire des
armes de l'ETA" afin d'enclencher un "processus de désarmement".
L'organisation séparatiste basque, dont les attentats ont causé la mort de 829 personnes selon les autorités espagnoles et françaises, a renoncé à la violence en octobre 2011. Mais elle n'a toujours pas remis ses armes et refuse de se dissoudre, comme l'exigent Madrid et Paris.