Le Biarritz Olympique a évité la rétrogradation pour des sanctions financières. Les actionnaires du club ont versé "à titre personnel" 400 000 euros pour combler une partie du déficit du club.
C'est une respiration pour le Biarritz Olympique. Ce jeudi, les dirigeants du club se sont rendus à Paris dans les bureaux du gendarme financier du rugby français, la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG).
L'enjeu était de taille : déficitaire à hauteur de 1,5 millions d'euros, le club de Pro D2 risquait d'être rétrogradé en l'absence de garanties financières.
400 000 euros injectés
Il a donc fallu sortir le chéquier. Les deux actionnaires Benjamin Gufflet et Bruno Ledoux qui possèdent 25,4% de A-Team Sport Investments, eux-mêmes actionnaires à 52% du Biarritz Olympique, ont annoncé dans un communiqué publié à l'issue de leur entretien avoir injecté 400 000 euros dans les finances du club pour combler en partie le déficit.De quoi souffler un peu, même si le trou de 1,1 millions d'euros n'est toujours pas comblé. La menace plane donc toujours sur club biarrot, confronté depuis longtemps aux problèmes de trésorerie.
Guerre des clans
Les dirigeants espèrent inciter que les autres actionnaires, ainsi que les sponsors à mettre la main à la poche pour sauver le club.Une gageure, tant le club est miné par une véritable guerre des clans pour le pouvoir entre les nouveaux dirigeants, et les historiques comme Serge Blanco et Nicolas Brusque, évincé de la présidence le 5 février.