Eleveurs du Pays Basque : "Ni puce ni soumis" !

Depuis le 1er janvier, les éleveurs de chèvres et brebis ont l'obligation d'identifier toutes leurs bêtes par puce électronique. Une mesure trop coûteuse selon eux. Ils veulent avoir le choix d'adopter ou pas ce système, comme dans d'autres pays européens.

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Le 17 décembre dernier, 600 éleveurs de brebis et chèvres avaient manifesté leur colère dans plusieurs villes de France dans le cadre d’un appel national de la Confédération Paysanne contre «l’industrialisation de l’élevage» et l’obligation de doter les animaux de puces électroniques. Des mouvements de protestations et un mécontentement qui demeurent aujourd'hui y compris dans les Pyrénées-Atlantiques.

Depuis le 1er janvier, l’identification électronique des ovins et caprins est obligatoire. Les éleveurs mettent en avant le fait que leurs chèvres et brebis sont déjà identifiées par des boucles plastiques. Selon les syndicats, les petits éleveurs seraient lourdement sanctionnés lorsqu’ils refuseraient le bouclage électronique (leurs primes de la politique agricole commune (PAC) pourraient leurs être coupées).

Ces puces coûtent près de 0,80 euros pièce. Difficile de financer le puçage d'un élevage entier quand la profession est déjà en proie à une grave crise économique, selon eux.

Les éleveurs exigent la levée de cette obligation et mettent en avant le fait que dans la moitié des pays européens cette identification électronique est facultative.

Personne interrogée : Jean-Paul Duhalde, porte-parole syndicat ELB confédération paysanne.

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