Le FIPA a ouvert à Biarritz, festival du petit écran très ancré dans l'actualité en 2016

140 oeuvres seront projetées pendant 6 jours lors de cette 29e édition du FIPA. Un événement incontournable pour les professionnels du petit écran. Certains présentent leurs créations et espèrent un prix, d'autres viennent y faire leur marché pour remplir leurs grilles de programmes. 

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C'est un festival qui "défend tous les genres de la création audiovisuelle". Vingt prix seront décernés samedi soir dans les catégories fiction, documentaire, grand reportage et investigation, série TV, transmédia, musique et spectacle. 

140 oeuvres sont en compétition, françaises et étrangères. Une sélection qui se veut fortement ancrée dans l'actualité cette année puisque le thème de l'islam radical y est très présent.

140 oeuvres seront projetées pendant 6 jours lors de cette 29ème édition du FIPA. Un événement incontournable pour les professionnels du petit écran. Certains présentent leurs créations et espèrent un prix, d'autres viennent y faire leur marché pour remplir leurs grilles de programmes.

Le Fipa s'est voulu

"reflet du monde, un monde terrifiant mais fascinant, très dangereux mais ô combien séducteur",


explique son président Didier Decoin. "L'édition 2016 est un sismographe audiovisuel qui enregistre les secousses sociales et politiques de la société actuelle", ajoute t-il.

Toute la semaine, rencontres, tables rondes et débats sont organisés avec le public et entre professionnels. On se penchera notamment sur les nouvelles tendances avec la révolution digitale et sur les évolutions technologiques avec la narration sensorielle, technologie sollicitant tous les sens pour raconter une histoire. 

Le Fipa Industry, marché du programme audiovisuel, met cette année l'Espagne à l'honneur avec la présence d'une quinzaine de représentants de l'audiovisuel espagnol.

Vendredi, la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte, le président du CSA Olivier Schrameck et la ministre de la Culture Fleur Pellerin sont attendus. Ils participeront au grand débat sur la vague de concentration dans les médias.
 

Des oeuvres engagées


Parmi les films présentés, "Ne m'abandonne pas", un téléfilm de Xavier Durringer qui sera diffusé sur France 2. L'histoire d'une jeune fille (Lina Elarabi), brillante étudiante, tout juste reçue à Sciences Po, fierté de sa famille musulmane non pratiquante, qui se radicalise à l'insu de ses parents. Sa mère va tout mettre en oeuvre pour l'empêcher de rejoindre en Syrie un jeune homme parti faire le jihad, qu'elle a épousé sur internet.

Côté grands reportages, "Salafistes", de François Margolin et Lemine Ould Salem, transporte le téléspectateur à Tombouctou et à Gao au Mali fin 2012. Les auteurs parlent avec la police islamique et les jihadistes qui surveillent les habitants et veillent à l'application de la charia pour traquer "les péchés", le vol, l'alcool, l'adultère, la promiscuité, les comportements douteux de tous et en particulier des femmes. Leur film sera diffusé sur France 5.

L'enquête "Mijn Jihad", menée en Belgique et au Liban, cherche à savoir comment la communauté musulmane ressent et aborde l'extrémisme, selon son réalisateur, Mark de Visscher. A Vilvoorde en Belgique, un jeune explique que "chaque habitant connaît bien quelqu'un qui est parti" faire le djihad en Syrie. Des témoignages d'amis, de parents de ceux qui sont partis.

A noter aussi, "The women who joined the Taliban" (Les femmes qui ont rejoint les talibans), un film canadien de Kai Lawrence sur la conversion à l'islam d'une Canadienne après le 11 septembre 2001 et son départ en Afghanistan, ou "Among the believers", de Hemal Trivedi et Mohammed Ali Naqvi, un documentaire réalisé au Pakistan, au sein de la Mosquée rouge où les enfants sont éduqués dans la ferveur du jihad.

Pour aller plus loin sur cette thématique, une table-ronde ouverte au public samedi propose de "prendre du recul" en donnant la parole aux réalisateurs pour qu'ils expliquent les difficultés à traiter de l'extrémisme.

D'autres sujets d'actualité sensibles seront présentés dans la sélection 2016, comme l'Ukraine, avec "Le choix d'Oleg", ou les migrants avec "Friedland", documentaire allemand sur l'histoire du camp du même nom qui accueille depuis 1945 des demandeurs d'asile du monde entier, ou "l'île aux enfants de l'exode", documentaire français sur des enfants qui ont fui la Syrie avec leurs parents et traversé la Méditerranée avant de s'échouer sur l'île grecque de Lesbos.

Le festival présente aussi des programmes plus légers, comme la série britannique "Birthday", qui met en scène un couple dont c'est l'homme qui porte l'enfant, ou "Beatbox, Boom Bap autour du monde", un documentaire musical qui ouvrira le festival ce mardi soir.

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