Placé en garde à vue à Pau mardi 12 décembre dans le cadre d'une enquête préliminaire pour des faits de viol, Frédéric Beigbeder est ressorti libre mardi soir. L'écrivain a ensuite publié un communiqué, ironisant sur sa garde à vue, tandis qu'il "conteste vivement les accusations fantaisistes" portées à son encontre, par l'intermédiaire de son avocate.
Visé par une plainte pour viol, Frédéric Beigbeder a été placé en garde à vue mardi 12 décembre au commissariat de Pau, puis laissé libre quelques heures plus tard. Il était entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire, diligentée après le dépôt de plainte d'une jeune femme en juillet dernier.
Selon les informations de franceinfo, la plaignante affirme avoir eu une relation sexuelle consentie avec l'écrivain, avant de subir une deuxième relation non consentie au cours de la même nuit, dans une chambre d'hôtel à Pau. Les deux auraient entretenu une relation de quelques mois, commencée alors que la jeune femme avait 17 ans.
Des "accusations fantaisistes"
Dans un communiqué publié mardi soir, suite à la levée de la garde à vue, l'avocate de Frédéric Beigbeder confirme que son client "conteste vivement les accusations fantaisistes portées à son endroit, et se montre parfaitement confiant en l'issue de la procédure".
Le procureur de la République de Pau a en effet "considéré que des investigations complémentaires devaient être menées", après avoir entendu "les éléments d'information apportés par M. Beigbeder", toujours selon les mots de son avocate, Me Marie Dosé.
Beigbeder choisit l'ironie
L'écrivain a, lui aussi, décidé de s'exprimer dans un communiqué mardi soir, en prenant le parti d'ironiser sur son placement en garde à vue. Remerciant d'abord "les effectifs du commissariat de Pau de [l]'avoir accueilli dans leurs locaux", Frédéric Beigbeder émet "deux réserves" : "le poulet au curry était sec, et ma voiture s'est retrouvée à la fourrière le temps d'une garde à vue de quelques heures à peine."
"Il manque décidément un parking devant ce commissariat", finit d'ironiser l'écrivain français, sans s'exprimer sur les accusations portées à son encontre. De son côté, son avocate a aussi dénoncé "la violation du secret de l'enquête", avec une "sérénité qui fait nécessairement défaut" lorsque la presse s'empare d'une affaire.