Ce poste médical est organisé pour recevoir des consultations uniquement liées au coronavirus. Seuls les patients envoyés par leur médecin traitant et inscrits sont pris en charge dans ce centre.
À proximité de la polyclinique de Saint-Jean-de-Luz, les anciens tennis couverts accueillent depuis hier des patients présentant les symptômes du covid 19.
Quarante deux médecins du bassin de la Nivelle sont mobilisés et se relaient chaque jour (du lundi au vendredi de 9h à 19h) par rotation de 2 à 4 heures.
Certains d’entre eux ont bénéficié, dès dimanche, d’une formation sur l’accueil de personnes susceptibles d’être infectées par le virus. L’accueil est assuré par des bénévoles de La Croix Rouge qui veillent à ce que les distances sanitaires de trois mètres soient respectées à l’extérieur du centre. À l’intérieur, tout a été prévu pour séparer au mieux les patients. Grâce au « principe de marche avant unique », ils empruntent un parcours qui leur évite de se croiser.
Les médecins, tous bénévoles eux aussi, interviennent sur leur temps libre.
Si le patient a contracté le virus mais n’encourt aucun danger, il sera placé en quatorzaine à domicile. Dans le cas où il présenterait des risques, le patient est dirigé vers le Centre Hospitalier de la Côte Basque, le 15 ayant été alerté.
Appel urgent pour du matériel indispensable
Cette initiative a été prise par cinq médecins de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure. Objectif : délester le Centre Hospitalier de la Côte Basque qui ne traite que les cas d’urgence avérés et particulièrement graves et éviter sa saturation lors du pic de contagion. Plus que jamais mobilisés, ces médecins lancent aujourd’hui un appel pressant pour obtenir du matériel et notamment des masques FFP2 et des lunettes de protection telles que les utilisent certains artisans.Hier, six personnes ont été reçues au centre mais leur état ne présentait rien de grave a priori. Aujourd’hui, aucun patient ne s’est présenté. Un bon signe pour les médecins qui ont pu installer leur dispositif à temps et peuvent maintenant anticiper un éventuel pic de contamination au Pays basque.