Le président du CIO, Thomas Bach, interrogé sur la candidature de Tahiti pour la tenue de l'épreuve de surf aux Jeux olympiques en 2024, a affirmé jeudi qu'il préférait une option "proche du centre des Jeux", à Paris.
Voilà une déclaration qui devrait satisfaire les trois villes candidates de Nouvelle-Aquitaine : le président du CIO Thomas Bach a déclaré qu'en cas de validation d'une épreuve de surf pour Paris 2024, il "préférait" une option "proche du centre des Jeux".
"Le choix est maintenant dans les mains du Comité d'organisation. Mais je l'avais dit en juin à Lausanne et je n'ai pas changé d'avis: mon opinion personnelle est que si vous avez deux candidatures ou plus, d'un même niveau sportif, je préfère clairement l'option qui est proche du centre des Jeux afin que les athlètes et les spectateurs puissent profiter de l'atmosphère des Jeux", a déclaré M. Bach à l'issue d'une réunion de la Commission exécutive du CIO à Lausanne.
Cinq villes candidates
Ce lundi 30 septembre, cinq sites ont officiellement déposé leur candidature pour accueillir les épreuves de surf aux JO de Paris-2024 : Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes), Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Lacanau (Gironde), associée à Bordeaux-Métropole, La Torche (Finistère) et l'île polynésienne de Tahiti. Cette dernière pourrait donc être écartée, si la déclaration du président du CIO est suivie.
Le CIO doit valider définitivement en décembre 2020 la présence en 2024 des quatre sport additionnels retenus par Paris-2024: le breakdance, l'escalade, le skateboard et le surf. Le surf comme l'escalade et le skateboard feront leur entrée aux JO de Tokyo en 2020.
En visite auprès d'étudiants bordelais mercredi 2 octobre, le dirigeant du COJO, comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, Tony Estanguet est revenu sur le processus de sélection du site. "On veut vraiment être exemplaires sur le sujet et ne pas s'engager dans un choix qui nous coûterait trop d'argent" a-t-il expliqué.
Regardez l'interview de Tony Estanguet :