Cet ex-chef militaire de l'organisation séparatiste basque espagnole avait demandé une suspension de peine pour raisons de santé. La chambre d'application des peine la lui a refusée. 

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Juan Ibon Fernandez Iradi dit "Susper" vit sa onzième année de détention. Souffrant d'une sclérose en plaques, il espérait pouvoir bénéficier d'une suspension de peine.

Mais "la cour d'appel a estimé que M. Iradi pouvait suivre ses soins en détention", a indiqué son avocate, Me Maritxu Paulus Basurco.

Maître Basurco et son client envisagent maintenant de se pourvoir en cassation et de former un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme.

La situation du militant nationaliste basque est suivie de plusieurs années par la Ligue des droits de l'Homme qui dénonce un véritable "acharnement" à son encontre.

Une manifestation de soutien aux prisonniers basques gravement malades, dont Juan Ibon Fernandez Iradi, avait rassemblé plus de 2.000 personnes à Bayonne en Novembre dernier.

Condamné pour tentative de meurtre sur un gendarme et terrorisme

 

Susper avait été condamné en 2008 et 2009 à 30 ans de réclusion criminelle, reconnu coupable de tentative de meurtre sur un gendarme dans les Pyrénées-Atlantiques en 2001 et de terrorisme.

Le 28 novembre 2001, lors d'un contrôle d'identité sur une route de Monein, Susper tire neuf balles sur un officier. Le gendarme survivra miraculeusement.

Susper s'échappe. Il est retrouvé en décembre 2002 et réussit une nouvelle fois à s'enfuir alors qu'il est en garde à vue au commissariat de Bayonne. Il passe par une lucarne d'aération...

Il est finalement interpellé en 2003 après un an de cavale. 

 



 

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