Fondé dans les années 70, le Yoseikan Budo connaît un véritable engouement au Pays basque. De la côte jusqu'en Soule, de plus en plus d'adeptes s'adonnent à cet art martial qui s'apparente à une véritable éducation du corps et de l'esprit.
On connaît le judo, le karaté, mais un peu moins le Yoseikan Budo. Et pourtant, cet art martial n'est plus du tout confidentiel : au Pays basque, il a réussi à attirer ces dernières années des centaines d'amateurs, et les clubs ne désemplissent pas, aussi bien sur la côte qu'à l'intérieur du territoire.
Développé à la fin des années 60 et officiellement créé en 1975 par le maître japonais Hiroo Mochizuki, cet art martial englobe plusieurs techniques de combat : percussions, clefs, projections mais aussi armes. Il vise à développer confiance en soi, esprit d'initiative et d'entraide. Bien plus qu'un sport, une manière d'être et de vivre.
Pagolle, berceau des arts martiaux au Pays basque
Au Pays basque, l'un des spécialistes de cet art se nomme José Perez. Cet habitant de Pagolle a pratiqué du judo et du karaté lorsqu'il était petit, avant d'être initié au Yoseikan Budo il y a presque 40 ans. Il a depuis dédié sa vie à cet art martial.
Chez lui, dans son dojo tout équipé, il accueille chaque semaine des adultes mais aussi de nombreux enfants, car l'éducation du corps et de l'esprit commence dès tout petit. Dans un esprit ludique, les enfants sont conviés à exercer des activités visant à développer leur psychomotricité. Les plus grands, de leur côté, apprennent les bases de la technique et du combat.
José Perez accorde par ailleurs une place importante à la langue basque. Tous ses cours se font en bilingue, euskara-français. En tout, le Yoseikan Budo est enseigné en basque dans 14 communes du Pays basque (Nord et Sud). Le réseau Amets (Arte Martzialak Euskaraz Taldeen Sarea) compte actuellement près de 500 membres.
Un magazine en basque sous-titré d'Andde Irosbehere, Christian Etchegaray et Brigitte Sandeaux-Cadet.
A voir aussi :
-la page facebook de l'association Bask Force