La chef de file de la Droite et des Centres pour les élections régionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Virginie Calmels poursuit sa quête de notoriété dans les médias. Une tournée nationale, quitte à créer certaines polémiques.
C'est le message très claire que Virginie Calmels a délivré sur le plateau du Petit Journal de Canal+ cette semaine.J'ai besoin d'accroître ma notoriété
La candidate à la tête de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a choisit de combler ce déficit de notoriété dans les médias nationaux, bien loin de Bordeaux, Guéret ou Rochefort.
Fraîchement arrivée en politique, Virginie Calmels est effectivement moins connue au niveau local que son adversaire socialiste Alain Rousset qui brigue un quatrième mandat en Aquitaine.
En revanche, l'adjointe au maire de Bordeaux connaît sa partition médiatique sur le bout des doigts. Directrice générale du groupe Canal +, d'Endemol, administratrice de Free, de Disneyland Paris, la candidate des Républicains revendique son appartenance à la société civile.
Il n’y a aucun conflit d’intérêts, et je pense que ma spécificité c’est d’être du monde de l’entreprise et que je dois garder un pied dedans.
L'ancienne directrice générale Monde d'Endemol est beaucoup plus évasive lorsqu'il s'agit de donner le montant de sa rémunération en tant que présidente du conseil de surveillance de Disneyland Paris. Un salaire qui correspond à 4 réunions annuelles.
Dans le privé, il y a une règle selon laquelle vous êtes payé en fonction de vos résultats
Des relations toujours tendues avec Sud Ouest
Les tensions entre la candidate de la Droite et des Centres et le journal Sud Ouest ne semblent pas apaisées. Sur le plateau de Laurent Ruquier, Virginie Calmels dément avoir fait siffler le quotidien régional par son public lors d'un meeting organisé à Limoges mercredi 14 octobre, en présence d'Alain Juppé, le maire de Bordeaux, et de Nicolas Sarkozy, président du parti. Elle se défend d'avoir fait siffler la rédaction mais reconnaît avoir accusé Alain Rousset, son opposant socialiste aux élections régionales, de choisir les photos publiées par le journal.Dans mon meeting nous avons mis en avant un problème de mon opposant socialiste qui donne 900.000 euros d’argent public à un journal, qui est le quotidien local monopolistique, à trois mois d’une élection. C’est cela que les personnes ont hué.
[Les électeurs jugeront ...]
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— Avec Calmels (@AvecCalmels) 11 Octobre 2015