VIDÉO Agriculteurs en colère : jacquerie nocturne à Civray (86)

Une centaine de tracteurs a investi hier soir la commune de Civray dans le sud Vienne. Particularité de cette action visant surtout la grande dsitribution : elle a été initiée par la base. Lisez le point de vue de Catherine Coutelle, députée PS et rédactrice en chef d'un jour de notre site web. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Pas de drapeau syndical mais sur leurs banderoles, un slogan : "La Jacquerie est en marche".
Une centaine d'agriculteurs a investi hier soir en tracteurs la petite commune de Civray dans le sud de la Vienne. Une jacquerie c'est une révolte paysanne. 
Initiée par des agriculteurs qui se disent non syndiqués, cette action a visé plusieurs enseignes de la grande distribution. Alors qu'à Paris, le salon de l'agriculture fermait ses portes, les manifestants ont déversé fumier, lisier, raisin pourri et autres détritus sur les parkings des grandes surfaces. 
Ils s'en sont également pris aux locaux des experts comptables du CER et de la Mutualité Sociale Agricole. 
Voyez le reportage de Sandrine Leclère, Francis Tabuteau et Thierry Cormerais (intervenants : Guillaume Poinot, éleveur à Charroux; Jean-Claude Mercier, agriculteur à Charroux; Michel Caillé, secrétaire général FNSEA 86; Dominique Pipet, éleveur à Charroux)


 Pour aller plus loin : voir ici le reportage de nos confrères de France 2 "Paysans : la jacquerie ?" diffusé dans le cadre de 13h15 le dimanche. 


Le point de vue de la députée PS de la Vienne Catherine Coutelle, rédactrice en chef d'un jour de notre site web
"Les agriculteurs prennent pour cible aujourd'hui la grande distribution. Je comprends leur colère dans la mesure où c'est majoritairement la grande distribution qui fixe les prix. Au-delà, les agriculteurs vivent une crise profonde, à la fois conjoncturelle sur les prix, et structurelle d'adaptation nécessaire de l'agriculture à de nouveaux modes de production, moins polluants, moins intensifs. J'entends la désespérance, mais je ne suis pas sûre que les dégradations servent vraiment leur cause."
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information