Loi immigration, inscription de l’IVG dans la Constitution, augmentation de 700 € par mois de frais de mandat pour les sénateurs, chantage à la sextape... Cette semaine, Dimanche en Politique se demande si le Sénat n’est pas en train de faire sa révolution.
Si la chambre haute du parlement fait beaucoup parler d’elle ces dernières semaines, notamment avec la fameuse invective "ferme ta gueule" de Gérard Larcher envers Jean-Luc Mélenchon, le sénateur LR des Deux-Sèvres Philippe Mouiller, président de la Commission des affaires sociales, estime "que l'on était dans un contexte très particulier, d'extrême tension avec beaucoup d'agacements. À un moment donné, le président du Sénat, qui est un homme comme les autres, s'est exprimé de manière malheureuse".
Les sénateurs s'expriment également de plus en plus en dehors du palais du Luxembourg, un constat que partage le sénateur PS de Charente-Maritime Mickaël Vallet. "Ce que vous êtes en train de constater, c'est que les sénateurs et le Sénat ne sont pas hors sol. On est extrêmement connecté à ce qu'est la vie des gens, des collectivités. Sur ce qui se passe en dehors, c'est aussi lié au fait de s'exprimer dans des médias ou des filtres de rédaction où l'on ne peut pas empêcher certaines personnes de vouloir donner leur avis, surtout quand ils ne connaissent rien au sujet".
D'autres sujets de débats comme la loi immigration, l'inscription de l’IVG dans la Constitution et l’augmentation de 700 € par mois de frais de mandat pour les sénateurs sont évoqués au sénateur LR des Deux-Sèvres Philippe Mouiller et au sénateur PS de Charente-Maritime Mickaël Vallet, présents dans l'émission Dimanche en Politique du 18 février, présenté par Jérôme Vilain.