L'intégration de 25 travailleurs détachés dans l'entreprise Fenwick-Linde fait polémique

L'entreprise Fenwick-Linde, située à Cenon-sur-Vienne, a annoncé l'intégration de 25 travailleurs détachés en provenance de Stribro, en République Tchèque. Mais la direction et la CGT ne s'accordent pas sur certains points.

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L'incompréhension de la CGT contre Fenwick. La semaine dernière, lors d'une réunion du comité d'entreprise, la direction annonce le recrutement  de 25 travailleurs détachés. Trois d'entre eux, en provenance de Stribo en République Tchèque, ont déjà intégré l'usine mercredi. 

Pour le syndicat CGT, c'est la surprise. "Qu'il y ait des gens d'autres pays qui viennent travailler chez Fenwick pourquoi pas mais qu'on nous dise que l'agence d'intérim ne trouve pas d'intérim sur le bassin alors qu'il y a plein de chômeurs, là on a été vraiment très surpris", confie Pascal Jude, délégué syndical CGT Fenwick.

Le directeur du site, Pierre Paineau, n'a pas souhaité s'exprimer devant la caméra, en aparté il tient à se défendre :  

Nos besoins sur la partie montage-soudure sont bien de 25 personnes. Mais j'ai expliqué lors de la réunion qu'on allait privilégier au maximum le recrutement de gens issus du bassin d'emploi, du département, voire d'autres régions en France.


Selon le directeur, la venue de ces trois travailleurs détachés est une mesure prise pour renforcer la main d'œuvre sur la partie soudure et montage. Des postes qui nécessitent un savoir-faire particulier. "C'est faux", rétorquent les syndicalistes.
 

À la limite, on pourrait se dire que les soudeurs c'est une spécificité donc cela pourrait expliquer le recours à des travailleurs détachés même s'il y a des soudeurs dans la région. Mais des monteurs, pour ce que l'on fait, il n'y a pas besoin de spécificité particulière, assure Pascal Jude.


Ce besoin de main d'œuvre fait suite à une augmentation de la production après des mois de baisse. Les deux parties s'accordent au moins sur un point : les conditions de travail et la rémunération de ces travailleurs détachés seront les mêmes que leurs homologues français. 
 

Retrouvez l'interview d'Elisabeth Morin-Chartier, députée européenne de l'Ouest-Atlantique (Bretagne-Pays de la Loire-Poitou-Charentes) : 
 
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