Depuis la mort de Joël Robuchon, le 6 août dernier, le projet d'institut culinaire était entre parenthèses. La fille du chef, Sophie Robuchon, elle-même à la tête d'un restaurant, souhaite achever le rêve de son père.
La mort de Joël Robuchon le 6 août dernier, avait provoqué une très vive émotion en France, dans le monde et à Montmorillon, la ville du chef le plus étoilé au Guide Michelin. Émotion de voir partir l'enfant du pays et inquiétude autour du projet d'institut culinaire que Joël Robuchon avait lancé, quelques années auparavant.
Lors de la cérémonie d'obsèques et d'hommages, le 17 août dans la cathédrale de Poitiers, Jean-Pierre Raffarin, l'ancien Premier ministre et grand ami du chef, avec qui il avait lancé ce projet, avait exprimé le souhait que l'institut se fasse malgré tout.
Sophie Robuchon prend la relève
Comme l'expliquent nos confrères de la Nouvelle République, La fille du chef, qui dirige elle-même un restaurant en Dordogne a fait savoir qu'elle prenait en main le projet et qu'elle souhaitait le mener à son terme avec l'aide de Régis Marcon, chef étoilé de Haute-Loire. Présent aux obsèques de Joël Robuchon, il avait déjà évoqué ce projet :
.J'en ai souvent parlé avec Joël Robuchon, ce côté transmission me tient à cœur.
Si les souhaits de Joël Robuchon sont respectés, l'institut devrait permettre la création de 200 emplois et accueillir un millier d'étudiants français et étrangers chaque année.
Le maire de Montmorillon, Ernest Colin que nous avons pu joindre, nous a fait part de sa satisfaction. Ce projet est bon pour le territoire, il est bon aussi pour l'image de la commune. Mais il reste prudent :
La prudence convient tant que le financement n'est pas bouclé. C'est une très bonne nouvelle, mais ce n'est pas encore la décision finale.