Décédé dimanche dans un accident d'hélicoptère en Normandie, le député de l'Oise (LR) poursuivait une carrière artistique en parallèle de ses fonctions politiques. Il avait notamment composé les musiques des différentes attractions du Futuroscope en 1994.
Dimanche, c'est évidemment toute la classe politique française qui a salué la mémoire d'Olivier Dassault. L'annonce de ce tragique accident d'hélicoptère survenu sur la commune de Touques dans le Calvados a été un choc pour tous les parlementaires qui côtoyaient le député de l'Oise sur les bancs de l'Assemblée. Le Président de la république a également immédiatement réagi pour rendre hommage au "capitaine d'industrie". De même, Hervé Morin regrettait la perte d'"un chef d’entreprise, un homme politique mais aussi un photographe et un musicien de talent".
Car, de fait, Olivier Dassault était également un passionné d'art contemporain. Diplômé d'un DEA de mathématiques de la décision et d'un doctorat d’informatique de gestion, il avait, dès 1951, débuté un travail photographique qui l'avait très rapidement emmené sur des territoires abstraits où lumières et couleurs formaient "une géométrie poétique de la beauté du monde".
De la même façon, son travail de composition musicale lui avait permis de s'exprimer dans des lieux bien éloignés des usines aéronautiques familiales ou des tribunes de la vie politique française. D'après le Forum du Futuroscope, il avait signé un "album apparu en 1994 en CD et cassette audio dans les boutiques du parc, chacun de ces titres était joué en interséances dans les différentes salles du parc".