Les étudiants de l'Université de Poitiers sont en pleine période d'examen, de fin avril à mi-mai. Travail en groupe, alimentation... Comment affronter cette période si particulière ?
C'est une période attendue et redoutée par les étudiants. Les premiers jours de mai marquent le début de la saison des examens à l'Université de Poitiers. Dans un amphithéâtre de la faculté de Sciences, l'examen de Pauline va durer 1h30. Sous la forme d'un questionnaire à choix multiple, elle doit plancher sur le métabolisme cellulaire. Ce matin-là, 240 élèves ont été convoqués pour l'examen.
Un moment particulièrement angoissant pour tout étudiant, même si l'examen n'est plus aussi décisif qu'il n'a pu l'être par le passé.Il représente un tiers de la note totale, si l'étudiant ne s'est pas planté sur les deux premiers, il y a un peu moins de stress pour le dernier.
- Jean-Marc Berjeaud, professeur de Biochimie
Cette année, 29 000 étudiants sont inscrits à l'université. Ils sont tout autant à passer des examens. Alors, comment font-ils ? Beaucoup privilégient le travail de groupe, à la bibliothèque universitaire, ou à la maison des étudiants. Depuis 2016, un espace y a été aménagé pour eux, ouvert de 8h30 à 22h30.Depuis quelques années, on a recours au contrôle continu qui vient adoucir cette sanction de l'examen final, c'est quelque chose qui devrait atténuer le stress des étudiants.
- Florent Jabouille, vice-président de l'Université de Poitiers en charge de la réussite scolaire et de la pédagogie
Pendant cette période, s'il n'existe pas de recettes miracle, une bonne conduite alimentaire fait des parties des règles à observer.Je travaille sur des examens que je vais avoir prochainement, et avoir des amis qui peuvent répondre à mes questions, ça m'aide.
- Valentin, étudiant
Sur le campus de Poitiers, les examens vont se poursuivre jusqu'au 15 mai. Pour les moins chanceux, une deuxième session se déroulera entre en juin.Pour faire fonctionner notre cerveau correctement pendant les révisions, il est intéressant d'apporter du bon gras, notamment par des poissons gras, ou un mélange d'huiles de colza, tournesol etc., qui apportent de l'oméga 3, de l'oméga 6, ou de l'oméga 9.
- Maëva Bergeron, diététicienne